Deux demi-soeurs, Vesta et Meister

Les établissements Vesta, en Altenburg ont existé jusqu‘à la fin de la seconde guerre mondiale. A suivi la nationalisation par les vainqueurs [russes]
La machine VestaZZ302 a été construite dans le courant des années 30. À ma connaissance il ne s‘en trouve aucun exemplaire en France
Un reportage complêt se trouve sur https://www.naehmaschinenverzeichnis.de/verzeichnis-der-naehmaschinen/vesta/   >voir  Vesta ZZ 302

Il y a une raison pour que la machine Meister [ZZ Klasse101] ressemble à la Vesta 302. Avec la dépossession et la dissolution des établissements Vesta en 1945 en Thuringe, nombre de collaborateurs et membres du personnel s‘étaient retrouvés au chômage. Un ancien directeur de production des usines Vesta trouva du travail chez Meister‚ Schweinfurt. Son influence conduisit à la fondation de la nouvelle fabrique de machines à coudre, „Meister-Werke, Schweinfurt“. En1947 a commencé la production des premières machines familiales Meister d‘après le modèle Vesta. Au coup d‘oeil elles ont l‘air de deux soeurs jumelles, dans la mécanique aussi, il y a des concordances. La totalité du mécanisme pour point zigzag est identique.

D'autres images suivent

Il y a une raison pour que (cette) [la] machine Meister [ZZ Klasse101] ressemble à la Vesta 302. Avec la dépossession et la dissolution des établissements Vesta en 1945 en Thuringe, nombre de collaborateurs et membres du personnel s‘étaient retrouvés au chômage. Un ancien directeur de production des usines Vesta trouva du travail chez Meister‚ Schweinfurt. Son influence conduisit à la fondation de la nouvelle fabrique de machines à coudre, „Meister-Werke, Schweinfurt“. En1947 a commencé la production des premières machines familiales Meister d‘après le modèle Vesta. Au coup d‘oeil elles ont l‘air de deux soeurs jumelles, dans la mécanique aussi, il y a des concordances. La totalité du mécanisme pour point zigzag est identique. La mécanique Meister ne semble pas aussi charpentée, particulièrement les roues dentées. . (d‘après I.Naumann, traduit par votre serviteur.)

Il y a une raison pour que (cette) [la] machine Meister [ZZ Klasse101] ressemble à la Vesta 302. Avec la dépossession et la dissolution des établissements Vesta en 1945 en Thuringe, nombre de collaborateurs et membres du personnel s‘étaient retrouvés au chômage. Un ancien directeur de production des usines Vesta trouva du travail chez Meister‚ Schweinfurt. Son influence conduisit à la fondation de la nouvelle fabrique de machines à coudre, „Meister-Werke, Schweinfurt“. En1947 a commencé la production des premières machines familiales Meister d‘après le modèle Vesta. Au coup d‘oeil elles ont l‘air de deux soeurs jumelles, dans la mécasnique aussi, il y a des concordances. La totalité du mécanisme pour point zigzag est identique. La mécanique Meister ne semble pas aussi charpentée, particulièrement les roues dentées. Ce qui n‘a aucun effet quand au poids, la Meister pèse même plus lourd que la Vesta, 17Kg.
Il y a un changement dans le mécanisme d‘entraînement, le mécanisme de balancement [de la navette] a été modifié, et l‘effet en est que la Meister tourne plus silencieusement que la Vesta. Sur le rendu de la couture la modification n‘apporte aucun changement. La Meister coud en douceur, silencieuse et facilement maniable: Elle exécute les deux types de point dans la meilleure qualité, et utilise les aiguilles du système 705. (d‘après I.Naumann, traduit par votre serviteur.)

Un essai récent m'a permis de constater que les pieds presseurs de ces deux modèles de machine étaient parfaitement interchangeables. Ce qui pourrait paraître banal à l'utilisateur d'un clône deSinger, par exemple. Mais il faut préciser que tant la Vesta que la Meister utilisent des pieds à tige haute. À titre de comparaison je poste une photo de deux pieds bordeurs des deux marques, que j'ai moiu même du mal à distinguer. Et une autre photo du pied de biche, à côté d'un pied de Pfaff11 ...Y'a pas photo!

Sinon, une bonne nouvelle: les navette (type CBn), les canettes rondes en métal qui vont avec, et les aiguilles, sont du modèle le plus courant

Merci pour ce petit historique fort intéressant.
Les deux pieds sur la 2ème photos sont en effet très ressemblants et très esthétiques aussi, ils font vraiment penser à un pied vu de profil, ils portent bien leur nom !
Ce sont des bottes de sept lieues à côté du chausson Pfaff...

Plutôt que de créer un sujet à chaque fois, tu cliques sur "répondre" et tu continues sur la même page (oui, même si tu réponds à toi-même !).

D'accord, merci pour le conseil. C'était ma première publications avec photos et en une fois, elles saturaient la mémoire du serveur!

C'est vrai que le pied presseur ressemble 'a une botte de sept lieues ...d'ailleurs depuis cinq ans que j'utilise la même machine (j'en héberge pourtant bien d'autres, pas plus tard qu'aujourd'hui je viens d'offrir l'asile à une Pfaff 31),  j'ai vraiment l'impression qu'elle est chaussée ...de bottes de sept lieues. Tenez, le levier qu'on voit sur la photo naviguant entre ses deux taquets, vous savez ce que c'est? le réglage du jeté d'aiguille, réglable sans à-coup de 0 à 5mm. Et les taquets servent de butées pour garder des repères (comme les tabulateurs de machine à écrire). Très utile pour faire des séries de boutonnières. Malgré de regrettables modifications mécaniques intérieures, au fil des nouveaux modèles, ce dispositif a perduré chez ce constructeur jusqu'à la disparition du modèle Noblesse. Après, grandeur mais surtout décadence...

Sacrée machine alors ! Sûr que de nos jours les machines (modernes) ne sont plus aussi fiables, beaucoup trop d'électronique entre autre...

Ah ...l'électronique!
Ne serait elle pas là pour palier à un manque d'intuition?
(sur que là, les taquets ne vont pas se positionner tout seuls)

Je ne partage pas votre allergie aux machines ayant une carte électronique :
La plupart des pannes (que j'ai) recontrées sont heureusement mécaniques.
Et on reste utiles pour des créateurs de tout poil.
Bref : je suis presque prèt à en  débattre hors- (très hors!) sujet si l'autorisation nous était accordée et si le débat reste serain !
Rj2

Il y a électronique et électronique...
Je suis tombé une fois sur une "Singer" bas de gamme avec un pseudo pavé tactile pour la sélection des points. Électronique au rabais, machine en panne=poubelle (ça fait partie de ces machines vendues avec une durée de vie espérée de 2-3 ans). Évidemment, l'électronique d'une Bernina est certainement de meilleure qualité. Mais ce n'est pas le même tarif.
A côté de ça, si on se contente des points "utiles", on trouve d'occasion des machines mécaniques pas cher qui dureront des années.

Le souci de l'électronique, c'est qu'une petite panne d'un composant, d'une connexion peut tout bloquer ... et pas forcément aisé à réparer pour tout un chacun (comme par ex dans les voitures actuelles !).
Et quand on n'a pas un électonicien "maison" ou copain, etc. prêt à s'y pencher... ça coûte alors bien cher (quand une soudure lâche, le SAV préconise de changer toute la carte au lieu de refaire la soudure seule quand ce n'est pas changer d'appareil carrément ... on a sauvé bien des appareils ménagers ainsi - enfin pas moi, mon mari !).

Mais rendons justice au progès, l'électronique n'a pas que des mauvais côtés, bien sûr. Il a permis de bien faire évoluer certains outillages, appareillages, postes de travail, etc. (mais il ne faut pas de panne de courant non plus ! )

Pour (tenter d') empécher un débat de dévier,
je dirai que le but de ma présentation n'était pas de comparer machine entièrement mécanique (il y en a qui sont tout-en-toc, voyez actuellement du coté des Discounteurs), et machine à commande électronique.De toutes façons de mon côté mon choix est fait depuis ma jeunesse, je vous ai dit que je ne pratiquais que la propulsion par pédalier. Du côté de la partie électrique,  ça limite grandement!
Le propos de mon nouveau sujet est toujours de vous présenter une "nichée" de MAC à point zig-zag dont l'archétype était la Vesta 302.
Après avoir produit quasiment la même, Meister a tiré parti de l'existence du levier -horizontal, de commande de jeté d'aiguille pour le faire commander (extérieurement) en cours de travail par un système de cames interchangeables, par l'intermédiaire d'une biellette, et ainsi réaliser automatiquement des points décoratifs.C'était dans les années 50.  J'ai chez moi un exemplaire de ces machines ("101 automatic"). Je vous en ferai la présentation bientôt. À  suivre

PS Pour celles et ceux qui habitent en Charente il y a un type qui en vend une 50€ (c'est le prix qu'il me demandait après négociation, +frais de port, mais apparemment c'est le port qui pose problème https://www.leboncoin.fr/electromenager/1715093018.htm/

comme promis la suite de la lignée des Meister 101

la notice parue en 1947 suggérait de commander le levier de jeté d'aiguille à la main (ce que j'ai déjà fait, d'ailleurs), en cours d'exécution, pour obtenir des motifs tels que
Puis dans les années 50 il eur est venu une idée

Voici une des premières 101 "automatiques  

-on voit en passant que la livrée à légèrement évolué, il s'agit là d'une des dernières machines noires, après la production a continué en couleur verte (un classique à l'époque)
qui dispose -et c'était nouveau, du côté du volant d'une petite roue (comparable à ce qu'on trouve pour le dévidoir de canettes), qui entraine une came interchangeable actionnant  extérieurement,  par derrière, ce levier, pour obtenir des motifs prédéfinis


Détail:


 
Vous pouvez voir, via ce lien, une présentation de la même, en livrée verte
https://www.naehmaschinenverzeichnis.de/verzeichnis-der-naehmaschinen/meister/

C'est la dernière de la lignée.  Après,  la 311, et d'autres, ressemblent extérieurement, mais dedans ce n'est plus la même mécanique.

Merci pour le lien, intéressant, on voit bien la progression des conceptions de machines, comme si tous les fabricants suivaient un peu le même process (teintes, formes de moins en moins rondes, etc.) histoire de rester dans la course, concurrence oblige !

"tous les fabricants suivaient un peu le même process (teintes, formes de moins en moins rondes, etc.) histoire de rester dans la course, concurrence oblige !"

Justement c'est un phénomène qui relève bien du "marketing" et de l'obsolescence programmée (qui touchent durement le secteur de la machine à coudre, mais qui sortent un peu du domaine de ma publication). Le sujet m'intéresse, alors on en parle en MP (je ne sais pas comment on fait), ou alors ouvrons un nouveau sujet. Qu'en pensez vous?

Apparemment malgré la dissolution des établissements Vesta (par l'occupant russe)  la marque n'a pas disparu du jourau lendemain

Si j'en juge par cette petite annonce parue hier sur Ebay-Kleinanzeigen
C'est manifestement une version postérieure à 1945. Mais...
en cherhant,un peu, il s'agit d'une Weba 520, de 1953 ou un peu après
En effet cette firme avait repris (entre autres) la marque Vesta


(soit dit en passant, le vendeur ne "s'embête pas" )

Merci pour la présentation de ces vestales.

En voici une autre une Vesta Automatik

Et l'emplacement des disques de broderie

Oui, si je résume grossièrement l'historique de la firme Weba,
elle est née de l'occupation et de la  confisquation des usines Vesta et Köhler par les russes. Et vu la bonne réputation de ces anciens fabricants elle en a repris les noms pour un temps.
D'ailleurs l'anatomie de cette machine Weba rappelle encore un peu la Vesta 302, et surtout la Meister101 "automatik"

On la retrouve aussi sous la marque Tachos

Et mon Hybride elle aussi en manque de socle ou coffret + moteur à savoir la :
Köhler WZ ou Weba kl 520

Oua! Ces machines ont l’air ... comment dire? Costauds?

Oui c'est du lourd..... Mais j'en ai une avec le plateau brisé de part en part .... L'inconvénient du port avec la poste entre deux pays.... Je privilégie GLS et depuis ça va mieux.