La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
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La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Je venais de finir la Pfaff 130 et la Meister 110. J'étais toujours à la recherche de "fontes noires zigzag". Je savais pouvoir en trouver encore dans quelques marques allemandes prestigieuses quand je suis tombé sur une annonce qui proposait celle-ci pour de la pièce, une "Singer" à enlever sur place.
A l'évidence ce n'était pas une Singer, bien que le moteur, lui oui. Le numéro 232 que l'on apercevait sur le corps de machine ne correspondait à rien de ce que je cherchais dans cette catégorie de machine.
J'ai contacté le vendeur. J'ai réussi à le convaincre de me faire livrer cette machine. Je lui avais parlé du forum et montré quelques réalisations. Il a été séduit par l'idée de faire revivre sa machine. Il a, alors, fait l'effort de superbement bien l'emballer et porter à Mondial Relais malgré le petit prix demandé. Je l'en remercie encore.
Quelques jours plus tard, j'étais livré. J'ai fait un "état des lieux" dans le garage et quelques photos rapides avec le téléphone.
La machine avait les parties métalliques métallisées très corrodées mais la laque de fonte noire était relativement en bon état
Le moteur Singer avait été bricolé. Il fonctionnait. Je l'ai démonté et rangé. Vu l'état de la machine et surtout sa structure intérieure, toute corrodée, avec courroie en corde et agrafes, sa vocation, pour le reste de sa vie, si elle était récupérable, serait de fonctionner à la courroie et au pédalier.
L'emplacement prévu pour le releveur de pied indiquait qu'elle était équipée pour un usage "professionnel" plus que familial et pas vraiment industriel au vu des dimensions de la machine, ainsi que l'emploi du "low shank" (pied de taille standard et non "high shank", pieds de grande taille).
A l'évidence ce n'était pas une Singer, bien que le moteur, lui oui. Le numéro 232 que l'on apercevait sur le corps de machine ne correspondait à rien de ce que je cherchais dans cette catégorie de machine.
J'ai contacté le vendeur. J'ai réussi à le convaincre de me faire livrer cette machine. Je lui avais parlé du forum et montré quelques réalisations. Il a été séduit par l'idée de faire revivre sa machine. Il a, alors, fait l'effort de superbement bien l'emballer et porter à Mondial Relais malgré le petit prix demandé. Je l'en remercie encore.
Quelques jours plus tard, j'étais livré. J'ai fait un "état des lieux" dans le garage et quelques photos rapides avec le téléphone.
La machine avait les parties métalliques métallisées très corrodées mais la laque de fonte noire était relativement en bon état
Le moteur Singer avait été bricolé. Il fonctionnait. Je l'ai démonté et rangé. Vu l'état de la machine et surtout sa structure intérieure, toute corrodée, avec courroie en corde et agrafes, sa vocation, pour le reste de sa vie, si elle était récupérable, serait de fonctionner à la courroie et au pédalier.
L'emplacement prévu pour le releveur de pied indiquait qu'elle était équipée pour un usage "professionnel" plus que familial et pas vraiment industriel au vu des dimensions de la machine, ainsi que l'emploi du "low shank" (pied de taille standard et non "high shank", pieds de grande taille).
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Autre raison de penser à un usage "professionnel", la machine ne présente pas le logo peint sur le corps de machine que l'on voit sur les modèles à vocation plus familiale
A noter la machine n'est pas repeinte. Il n'y a pas de traces effacées de logo ni marques autres que la mention du type et de l'origine de fabrication.
Bonne nouvelle, la machine pouvait maintenant être identifiée. Les mots sous le chiffre 232 étaient "MADE IN CZECHOSLOVAKIA" et sur le médaillon les attributs de la Déesse ne laissaient pas de doutes : Minerve, Minerva en latin, appelée aussi Athéna en grec ou Pallas (marrant, nom de la dame de pique… une dame noire).
C'est donc une Minerva 232 zigzag en fonte noire. Elle viendra donc superbement compléter mes autres zigzags en fonte noire…
(J'ai mis un résumé de l'histoire de la marque Minerva à la fin du post, compilé à partir de plusieurs sites Internet)
Plus inquiétant, par contre, la machine était bloquée. Après avoir cherché ce qui bloquait j'ai constaté que c'était le crochet qui était comme soudé au porte canette. En fait les deux pièces faisaient corps, on aurait dit que tout était fait d'un seul bloc.
A noter la machine n'est pas repeinte. Il n'y a pas de traces effacées de logo ni marques autres que la mention du type et de l'origine de fabrication.
Bonne nouvelle, la machine pouvait maintenant être identifiée. Les mots sous le chiffre 232 étaient "MADE IN CZECHOSLOVAKIA" et sur le médaillon les attributs de la Déesse ne laissaient pas de doutes : Minerve, Minerva en latin, appelée aussi Athéna en grec ou Pallas (marrant, nom de la dame de pique… une dame noire).
C'est donc une Minerva 232 zigzag en fonte noire. Elle viendra donc superbement compléter mes autres zigzags en fonte noire…
(J'ai mis un résumé de l'histoire de la marque Minerva à la fin du post, compilé à partir de plusieurs sites Internet)
Plus inquiétant, par contre, la machine était bloquée. Après avoir cherché ce qui bloquait j'ai constaté que c'était le crochet qui était comme soudé au porte canette. En fait les deux pièces faisaient corps, on aurait dit que tout était fait d'un seul bloc.
Dernière édition par Simanco33 le Mer 6 Jan - 12:13, édité 1 fois
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
J'ai laissé la machine imprégnée de W40 pendant quelques jours dans le garage.
Puis je l'ai portée à la maison, démontée, laissé les pièces tremper dans le pétrole, frotté, brossé nettoyé. J'ai refait l'opération plusieurs fois pendant plusieurs jours.
Finalement la belle m'est apparue peu à peu sous un meilleur aspect!
Le numéro ne nous dira rien, je pense, sur la date de fabrication (bien que, si quelqu'un a une idée, je suis preneur… 1953 me plairait bien)
C'est à cause de ces longues journées passées à frotter ces vieilles machines que l'on finit par s'y attacher. Elles prennent peu à peu un charme que les autres personnes ne perçoivent peut être pas. Je n'explique pas… j'évoque!...
La commande de zigzag me fait penser à la 215K ou 306M mais fabriqué plus "léger".
Puis je l'ai portée à la maison, démontée, laissé les pièces tremper dans le pétrole, frotté, brossé nettoyé. J'ai refait l'opération plusieurs fois pendant plusieurs jours.
Finalement la belle m'est apparue peu à peu sous un meilleur aspect!
Le numéro ne nous dira rien, je pense, sur la date de fabrication (bien que, si quelqu'un a une idée, je suis preneur… 1953 me plairait bien)
C'est à cause de ces longues journées passées à frotter ces vieilles machines que l'on finit par s'y attacher. Elles prennent peu à peu un charme que les autres personnes ne perçoivent peut être pas. Je n'explique pas… j'évoque!...
La commande de zigzag me fait penser à la 215K ou 306M mais fabriqué plus "léger".
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Je ne graisserai pas l'engrenage au lithium car cette machine va rester sur étagère et ne fonctionnera qu'à petite vitesse et pendant de courts laps de temps, juste pour l'entretien. La faire fonctionner à l'huile sera plus fonctionnel, surtout qu'il y a, prévu, un trou pour huiler. Je me demande même si au départ ce montage n'est pas prévu pour être uniquement huilé. On sait que la poussière de tissus à cet endroit ne fait pas bon ménage avec la graisse. L'huile "rince" mieux.
Débloquer le crochet m'aura pris beaucoup de temps. J'avais, après avoir laissé longuement tremper dans le W40 et le pétrole, même essayé de chauffer mais les deux pièces restaient "soudées". J'en suis même venu à douter qu'elles étaient en deux parties. La comparaison avec des crochets modernes et son mode de fonctionnement me le confirmaient. Le crochet tourne par le biais des engrenages, le boîtier porte bobine ne tourne pas, bloqué par un "doigt" fixé au bâti. Donc forcement, le crochet tourne et le porte bobine, non. J'ai donc insisté…
J'ai finalement trouvé la méthode quand je me suis souvenu avoir acheté, il y a quelque temps, un petit bac vibreur prévu pour nettoyer les pièces d'horlogerie (Aliexpress 11€).
J'ai procédé de la façon suivante : huilage, vibrations 3mm, nettoyage le la pièce pour ôter l'émulsion de graisse qui apparaissait entre les deux parties à séparer, puis recommencer. J'ai refait cinq six fois l'opération et enfin, joie extrême, les deux pièces ont commencé à se séparer. J'ai continué jusqu'à ce qu'elles glissent parfaitement, l'une par rapport à l'autre. Je n'ai pas démonté l'ensemble car les vis m'ont semblées indémontables sans faire de dégâts irréversibles!
J'ai vérifié que l'aiguille était bien de 38mm avec talon rond de 1,5mm. J'avais!
J'ai ensuite remonté et synchronisé la machine. L'axe de crochet a un méplat, le réglage se fait par deux vis en bout d'arbre au niveau de la courroie en "corde et agrafes". Il faut faire doucement xar il y a juste la place pour que l'aiguille puisse "plonger" dans l'entaille prévue puis ressortir sans toucher le crochet. Un geste brusque, une fausse manœuvre et l'aiguille casse!
Débloquer le crochet m'aura pris beaucoup de temps. J'avais, après avoir laissé longuement tremper dans le W40 et le pétrole, même essayé de chauffer mais les deux pièces restaient "soudées". J'en suis même venu à douter qu'elles étaient en deux parties. La comparaison avec des crochets modernes et son mode de fonctionnement me le confirmaient. Le crochet tourne par le biais des engrenages, le boîtier porte bobine ne tourne pas, bloqué par un "doigt" fixé au bâti. Donc forcement, le crochet tourne et le porte bobine, non. J'ai donc insisté…
J'ai finalement trouvé la méthode quand je me suis souvenu avoir acheté, il y a quelque temps, un petit bac vibreur prévu pour nettoyer les pièces d'horlogerie (Aliexpress 11€).
J'ai procédé de la façon suivante : huilage, vibrations 3mm, nettoyage le la pièce pour ôter l'émulsion de graisse qui apparaissait entre les deux parties à séparer, puis recommencer. J'ai refait cinq six fois l'opération et enfin, joie extrême, les deux pièces ont commencé à se séparer. J'ai continué jusqu'à ce qu'elles glissent parfaitement, l'une par rapport à l'autre. Je n'ai pas démonté l'ensemble car les vis m'ont semblées indémontables sans faire de dégâts irréversibles!
J'ai vérifié que l'aiguille était bien de 38mm avec talon rond de 1,5mm. J'avais!
J'ai ensuite remonté et synchronisé la machine. L'axe de crochet a un méplat, le réglage se fait par deux vis en bout d'arbre au niveau de la courroie en "corde et agrafes". Il faut faire doucement xar il y a juste la place pour que l'aiguille puisse "plonger" dans l'entaille prévue puis ressortir sans toucher le crochet. Un geste brusque, une fausse manœuvre et l'aiguille casse!
Dernière édition par Simanco33 le Lun 4 Jan - 1:56, édité 1 fois
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Une fois la machine remontée, je l'ai installée sur ma table avec pédalier et fait une courroie à façon.
J'ai fait la canette. Les seules qui correspondent à ce boîtier sont celles de ma Singer 31 (19x22 mm). J'avais. Je n'ai pas trouvé du premier coup. Par le fait, cette Minerva 232 semble reprendre des standards de machines industrielles actuelles. On trouve donc crochets, aiguilles et canettes, même sur les sites Chinois. J'ai commandé un crochet on verra s'il s'adapte.
J'ai vu plus tard sur une publicité de la marque que la bobine de fil qui sert à faire les canettes s'installait sur le guide arrière et la bobine de fil enfilée sur le guide avant. Mais il est possible d'inverser la position.
A noter le bouton de réglage du zigzag. L'écart se règle en tournant le gros bouton noir en bakélite, au dessus il y a deux taquets pour prérégler l'écart du zigzag, en bas un levier pour aligner le bras d'aiguille à gauche ou à droite pour faire les boutonnières. Ce sont les réglage que l'on retrouve dans toutes les "fontes zigzag" de cette époque.
J'ai enfilé la machine. J'avais bien nettoyé le bloc de tension. J'ai constaté alors que le pied installé sur la machine convenait pour faire le point droit mais en aucun cas pour le zigzag (c'est un pied pour matelasser sans sa tige guide). J'ai donc emprunté le pied zigzag "low shank" de la Pfaff 130.
Je devrai trouver, plus tard, un pied zigzag qui s'adapte mieux à la largeur de la tige. Je chercherai.
La canette a été montée sur le porte canette après avoir réglé la tension du fil de canette. Le fil est bien remonté le crochet fonctionne donc bien (j'avais vérifié tout cela déjà lors du réglage de la synchronisation).
J'ai fixé et réglé l'aiguille à talon rond, rainure longue vers l'avant (enfilage d'avant vers l'arrière). J'ai fait plusieurs essais de réglages de tension avant d'avoir un résultat correct … et la machine a cousu…
J'ai fait la canette. Les seules qui correspondent à ce boîtier sont celles de ma Singer 31 (19x22 mm). J'avais. Je n'ai pas trouvé du premier coup. Par le fait, cette Minerva 232 semble reprendre des standards de machines industrielles actuelles. On trouve donc crochets, aiguilles et canettes, même sur les sites Chinois. J'ai commandé un crochet on verra s'il s'adapte.
J'ai vu plus tard sur une publicité de la marque que la bobine de fil qui sert à faire les canettes s'installait sur le guide arrière et la bobine de fil enfilée sur le guide avant. Mais il est possible d'inverser la position.
A noter le bouton de réglage du zigzag. L'écart se règle en tournant le gros bouton noir en bakélite, au dessus il y a deux taquets pour prérégler l'écart du zigzag, en bas un levier pour aligner le bras d'aiguille à gauche ou à droite pour faire les boutonnières. Ce sont les réglage que l'on retrouve dans toutes les "fontes zigzag" de cette époque.
J'ai enfilé la machine. J'avais bien nettoyé le bloc de tension. J'ai constaté alors que le pied installé sur la machine convenait pour faire le point droit mais en aucun cas pour le zigzag (c'est un pied pour matelasser sans sa tige guide). J'ai donc emprunté le pied zigzag "low shank" de la Pfaff 130.
Je devrai trouver, plus tard, un pied zigzag qui s'adapte mieux à la largeur de la tige. Je chercherai.
La canette a été montée sur le porte canette après avoir réglé la tension du fil de canette. Le fil est bien remonté le crochet fonctionne donc bien (j'avais vérifié tout cela déjà lors du réglage de la synchronisation).
J'ai fixé et réglé l'aiguille à talon rond, rainure longue vers l'avant (enfilage d'avant vers l'arrière). J'ai fait plusieurs essais de réglages de tension avant d'avoir un résultat correct … et la machine a cousu…
Dernière édition par Simanco33 le Lun 4 Jan - 2:00, édité 1 fois
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
J'ai fait quelques photos sous tous les angles. Je trouve cette machine magnifique par sa sobriété. Elle revient de loin, à la fois par son vécu et aussi par l'histoire mouvementée de la marque. Je n'en ai pas vu beaucoup. Elle aura sa place auprès de mes autres machines zigzags plus célèbres et plus prestigieuses.
Elle est chouette Minerve. Tiens il manque justement la chouette dans les attributs du médaillon.
Une histoire bien thématique (trouvée sur Internet), parmi tant d'autres attribuées à la Déesse :
Minerve est jalouse d'Arachné de Méonie, une jeune Lydienne qui excelle dans l'art de travailler la laine. Minerve est la déesse des arts et de l'artisanat. La jeune fille n'a jamais été l'élève de la déesse et elle en est fière. Elle ose même la défier. Furieuse, Minerve se déguise en vieille femme et rend visite à Arachné. Elle lui conseille d'implorer le pardon de la déesse. Mais ces conseils provoquent la colère de la jeune fille qui ne reconnaît pas Minerve et se demande pourquoi la déesse ne relève pas le défi. Minerve révèle son identité. La jeune fille et la déesse se placent chacune derrière un métier à tisser. Minerve tisse une scène représentant le conflit qui eut lieu à propos du choix du nom d'Athènes. Jupiter et douze dieux (divisés en deux groupes) sont présents. Athéna frappe la terre de sa lance. Un plan d'olivier apparaît.
Arachné réalise une tapisserie présentant les aventures galantes des dieux et notamment celles de Jupiter. Les scènes représentent les ruses, métamorphoses et manœuvres malhonnêtes des divinités pour parvenir à leurs fins. Le travail réalisé atteint la perfection. La tapisserie est d'une qualité exceptionnelle. Minerve est encore plus jalouse qu'auparavant. Furieuse, la déesse déchire la tapisserie d'Arachné et frappe la jeune fille avec une navette en bois. Désespérée, Arachnée se pend. Minerve apitoyée lui accorde la vie sauve mais la transforme en araignée et condamne ses descendants au même sort.
Quelle idée de s'attaquer à une Déesse (oui lourds, je sais, sry)…
Elle est chouette Minerve. Tiens il manque justement la chouette dans les attributs du médaillon.
Une histoire bien thématique (trouvée sur Internet), parmi tant d'autres attribuées à la Déesse :
Minerve est jalouse d'Arachné de Méonie, une jeune Lydienne qui excelle dans l'art de travailler la laine. Minerve est la déesse des arts et de l'artisanat. La jeune fille n'a jamais été l'élève de la déesse et elle en est fière. Elle ose même la défier. Furieuse, Minerve se déguise en vieille femme et rend visite à Arachné. Elle lui conseille d'implorer le pardon de la déesse. Mais ces conseils provoquent la colère de la jeune fille qui ne reconnaît pas Minerve et se demande pourquoi la déesse ne relève pas le défi. Minerve révèle son identité. La jeune fille et la déesse se placent chacune derrière un métier à tisser. Minerve tisse une scène représentant le conflit qui eut lieu à propos du choix du nom d'Athènes. Jupiter et douze dieux (divisés en deux groupes) sont présents. Athéna frappe la terre de sa lance. Un plan d'olivier apparaît.
Arachné réalise une tapisserie présentant les aventures galantes des dieux et notamment celles de Jupiter. Les scènes représentent les ruses, métamorphoses et manœuvres malhonnêtes des divinités pour parvenir à leurs fins. Le travail réalisé atteint la perfection. La tapisserie est d'une qualité exceptionnelle. Minerve est encore plus jalouse qu'auparavant. Furieuse, la déesse déchire la tapisserie d'Arachné et frappe la jeune fille avec une navette en bois. Désespérée, Arachnée se pend. Minerve apitoyée lui accorde la vie sauve mais la transforme en araignée et condamne ses descendants au même sort.
Quelle idée de s'attaquer à une Déesse (oui lourds, je sais, sry)…
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
La belle machine aura passé les fêtes de fin d'année 2020 dans le salon. J'ai pris plaisir à faire, de temps en temps, quelques tours de pédalier rien que pour la joie d'entendre son joli son de mécanique bien huilée.
Que l'année 2021 tourne aussi bien que cette mécanique!
Un peu d'histoire sur la société Minerva :
https://www.minerva-boskovice.com/company/history
• 1881 création de la société pour la production de la machine à coudre à Vienne - début de la production de la machine à coudre sous la marque MINERVA
• 1913 Déménagement de Vienne à Opava et fusion avec la société Silésie
• 1936 début de la construction de l'usine à Boskovice
• 1938 début de la production de pièces de machines à coudre
• 1950 Création de MINERVA en tant qu'entreprise nationale indépendante
• 1953 début de la production de machines à coudre industrielles
• 1968 Arrêt de la production de machines à coudre ménagères
• 1970 production des premières machines à coudre de la série type unifiée Typos I
• 1976 Création de l'entreprise ELITEX BOSKOVICE et intégration dans l'entreprise d'ingénierie textile ELITEX LIBEREC
• Privatisation de 1990
• 1991 Création de la société anonyme MINERVA BOSKOVICE
• 1993 Signature du contrat de coopération entre MINERVA BOSKOVICE, as et Dürkopp Adler AG. MINERVA a commencé la production de pièces Dürkopp Adler
• 1996 début des premières machines à coudre de la série Typos II
• 1997 MINERVA devient membre du groupe DÜRKOPP ADLER
• 1999 La marque "MINERVA" a été remplacée par "DÜRKOPP ADLER",
• 2004 début du développement des machines à coudre moyennes lourdes de type M
• 2005 MINERVA en tant que membre Le groupe DÜRKOPP ADLER devient membre de SGSB Group Co., Ltd. , démarrage de la production en série de machines de type M
• 2010 ZOJE Holding Group Co., Ltd. rejoint la société Dürkopp Adler
• 2011 début du développement de la production de machines à coudre lourdes de type H
Compilation traduite approximativement à partir du site :
https://www.minerva-boskovice.com/company/history
La création de la société MINERVA (1881) a commencé avec ses fondateurs, M. Emil Rezler et M. Josef Komárek… Vienne était un centre de production de machines à coudre., ils fondent la société «K. k. priv. Nähmaschinen - Fabrik Rezler & Komarek à Vienne ». C'était la première entreprise tchèque de production de machines à coudre non seulement à Vienne, mais aussi dans toute la monarchie austro-hongroise.
Ils ont fait enregistrer la marque MINERVA en 1883,y compris l'inscription :
«Meliora sunt bono inimica» («Mieux est l'ennemi du bien»),
En octobre 1938, après l’annexion des Sudètes, une partie des employés d’Opava a été transférée et une partie des machines a été transférée à Boskovice…. En 1939, les premières machines à coudre ménagères M 16 sont assemblées à Boskovice. En 1940-41, la première machine à coudre marquée MINERVA M21 a été produite à Boskovice.
Au milieu de 1941, la production de machines à coudre ménagères à Boskovice a été interrompue, et tout l'équipement de la machine a été converti dans la production d'armements pour la Wehrmacht allemande.
En 1945, après la libération, la production de machines à coudre ménagères a redémarré à Opava et à Boskovice. Les deux usines ont été nationalisées et l'administration nationale y a été introduite. Le nombre de 490 machines à coudre M 21 a été assemblé à Boskovice.
En 1946, la société MILA pour la production de machines à coudre a été créée en tant qu'entreprise nationale à Opava…
Le 1er janvier 1950, les entreprises nationales indépendantes Minerva Opava, Lada Soběslav et MINERVA BOSKOVICE ont été créées. Les machines à coudre ont été produites parallèlement à Opava et à Boskovice jusqu'en 1953, date à laquelle, la production de machines à coudre a été transférée de Minerva Opava à l'entreprise nationale MINERVA BOSKOVICE.
L'année 1953 a été importante pour l'entreprise depuis le début de la production à Boskovice de machines à coudre industrielles transférées de la société ZPS Gottwaldov (aujourd'hui Zlín). Les machines à coudre familiales et industrielles ont été produites parallèlement jusqu'en 1968 lorsque la production des machines à coudre ménagères à Boskovice a été interrompue.
En 1976, une société de préoccupation ELITEX BOSKOVICE a été nouvellement créée et intégrée dans ELITEX LIBEREC….
En 1988, l'entreprise a été séparée de l'entreprise et rebaptisée entreprise d'État MINERVA BOSKOVICE. L'histoire moderne de l'entreprise a commencé.
Que l'année 2021 tourne aussi bien que cette mécanique!
Un peu d'histoire sur la société Minerva :
https://www.minerva-boskovice.com/company/history
• 1881 création de la société pour la production de la machine à coudre à Vienne - début de la production de la machine à coudre sous la marque MINERVA
• 1913 Déménagement de Vienne à Opava et fusion avec la société Silésie
• 1936 début de la construction de l'usine à Boskovice
• 1938 début de la production de pièces de machines à coudre
• 1950 Création de MINERVA en tant qu'entreprise nationale indépendante
• 1953 début de la production de machines à coudre industrielles
• 1968 Arrêt de la production de machines à coudre ménagères
• 1970 production des premières machines à coudre de la série type unifiée Typos I
• 1976 Création de l'entreprise ELITEX BOSKOVICE et intégration dans l'entreprise d'ingénierie textile ELITEX LIBEREC
• Privatisation de 1990
• 1991 Création de la société anonyme MINERVA BOSKOVICE
• 1993 Signature du contrat de coopération entre MINERVA BOSKOVICE, as et Dürkopp Adler AG. MINERVA a commencé la production de pièces Dürkopp Adler
• 1996 début des premières machines à coudre de la série Typos II
• 1997 MINERVA devient membre du groupe DÜRKOPP ADLER
• 1999 La marque "MINERVA" a été remplacée par "DÜRKOPP ADLER",
• 2004 début du développement des machines à coudre moyennes lourdes de type M
• 2005 MINERVA en tant que membre Le groupe DÜRKOPP ADLER devient membre de SGSB Group Co., Ltd. , démarrage de la production en série de machines de type M
• 2010 ZOJE Holding Group Co., Ltd. rejoint la société Dürkopp Adler
• 2011 début du développement de la production de machines à coudre lourdes de type H
Compilation traduite approximativement à partir du site :
https://www.minerva-boskovice.com/company/history
La création de la société MINERVA (1881) a commencé avec ses fondateurs, M. Emil Rezler et M. Josef Komárek… Vienne était un centre de production de machines à coudre., ils fondent la société «K. k. priv. Nähmaschinen - Fabrik Rezler & Komarek à Vienne ». C'était la première entreprise tchèque de production de machines à coudre non seulement à Vienne, mais aussi dans toute la monarchie austro-hongroise.
Ils ont fait enregistrer la marque MINERVA en 1883,y compris l'inscription :
«Meliora sunt bono inimica» («Mieux est l'ennemi du bien»),
En octobre 1938, après l’annexion des Sudètes, une partie des employés d’Opava a été transférée et une partie des machines a été transférée à Boskovice…. En 1939, les premières machines à coudre ménagères M 16 sont assemblées à Boskovice. En 1940-41, la première machine à coudre marquée MINERVA M21 a été produite à Boskovice.
Au milieu de 1941, la production de machines à coudre ménagères à Boskovice a été interrompue, et tout l'équipement de la machine a été converti dans la production d'armements pour la Wehrmacht allemande.
En 1945, après la libération, la production de machines à coudre ménagères a redémarré à Opava et à Boskovice. Les deux usines ont été nationalisées et l'administration nationale y a été introduite. Le nombre de 490 machines à coudre M 21 a été assemblé à Boskovice.
En 1946, la société MILA pour la production de machines à coudre a été créée en tant qu'entreprise nationale à Opava…
Le 1er janvier 1950, les entreprises nationales indépendantes Minerva Opava, Lada Soběslav et MINERVA BOSKOVICE ont été créées. Les machines à coudre ont été produites parallèlement à Opava et à Boskovice jusqu'en 1953, date à laquelle, la production de machines à coudre a été transférée de Minerva Opava à l'entreprise nationale MINERVA BOSKOVICE.
L'année 1953 a été importante pour l'entreprise depuis le début de la production à Boskovice de machines à coudre industrielles transférées de la société ZPS Gottwaldov (aujourd'hui Zlín). Les machines à coudre familiales et industrielles ont été produites parallèlement jusqu'en 1968 lorsque la production des machines à coudre ménagères à Boskovice a été interrompue.
En 1976, une société de préoccupation ELITEX BOSKOVICE a été nouvellement créée et intégrée dans ELITEX LIBEREC….
En 1988, l'entreprise a été séparée de l'entreprise et rebaptisée entreprise d'État MINERVA BOSKOVICE. L'histoire moderne de l'entreprise a commencé.
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Localisation : Bordeaux
Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Eh bien !! que de choses intéressantes dans ce post entre la résurrection de cette belle machine emplie de sobrieté et l'histoire de la marque Minerva ... et cette machine semble en effet bien solide.
Merci Simanco pour ce partage bien sympathique !
Voilà donc une belle noire de plus sauvée de l'oubli et de la déchèterie.
Merci Simanco pour ce partage bien sympathique !
Voilà donc une belle noire de plus sauvée de l'oubli et de la déchèterie.
Lilique- Aficionado de la fonte laquée
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Date d'inscription : 24/04/2020
Localisation : Pays de Loire
Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Il y a une superbe Minerve au Louvre Lens:
https://www.louvrelens.fr/work/la-deesse-romaine-minerve-en-armes/
En photo, comme ça, elle ne montre pas tout son potentiel, mais je t'avoue que je suis restée scotchée devant un bon moment. En vrai, elle est fascinante.
Contente de voir que tu as déniché un beau specimen et que tu lui as donné une nouvelle jeunesse. Belle trouvaille.
https://www.louvrelens.fr/work/la-deesse-romaine-minerve-en-armes/
En photo, comme ça, elle ne montre pas tout son potentiel, mais je t'avoue que je suis restée scotchée devant un bon moment. En vrai, elle est fascinante.
Contente de voir que tu as déniché un beau specimen et que tu lui as donné une nouvelle jeunesse. Belle trouvaille.
Bidouilleuse- docteur honoris causa en fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Sur la peinture du moyen age ils ont repris comme attribut : la lance, l'égide (cuirasse en peau de la chèvre qui avait élevé Zeus, rien que çà), le bouclier avec la pétrifiante tête de Méduse (j'ai vu à Florence, dans la Galerie des Offices, le magnifique bouclier avec tête de Méduse fait par Caravage). Ils ont également représenté le casque et mis dessus la victoire ailé. Ils n'ont pas mis le serpent ni le sarment.
Dans le médaillon de la Minerva le génie est sur sa main, il y a également : le serpent, le sarment, le bouclier et ... un sphinx (?)... à la place, peut-être de la Chouette?
La devise :
«Meliora sunt bono inimica» («Mieux est l'ennemi du bien»)
"Elle viendrait d’une citation de Montesquieu avec une mauvaise transcription puisque l’expression exacte est explicitement « le mieux est le mortel ennemi du bien » qui va mettre en évidence le fait que celui qui est toujours en recherche de perfection commet une sorte de vice majeur généralement nuisible au but poursuivi. En d’autres termes selon Montesquieu la recherche du mieux n’est pas une continuité de la recherche du bien mais une sorte de piège fatal à toute entreprise de la sorte."
… ils disent sur le Net… mais laissons-les dire!
Dans le médaillon de la Minerva le génie est sur sa main, il y a également : le serpent, le sarment, le bouclier et ... un sphinx (?)... à la place, peut-être de la Chouette?
La devise :
«Meliora sunt bono inimica» («Mieux est l'ennemi du bien»)
"Elle viendrait d’une citation de Montesquieu avec une mauvaise transcription puisque l’expression exacte est explicitement « le mieux est le mortel ennemi du bien » qui va mettre en évidence le fait que celui qui est toujours en recherche de perfection commet une sorte de vice majeur généralement nuisible au but poursuivi. En d’autres termes selon Montesquieu la recherche du mieux n’est pas une continuité de la recherche du bien mais une sorte de piège fatal à toute entreprise de la sorte."
… ils disent sur le Net… mais laissons-les dire!
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Il y a sur LBC une machine badgée 'Manufacture française Machines à Coudre". Il me semble avoir vu une Minerva des années 70 beaucoup lui ressembler.
Mon ami de Blaye a acquis cette semaine une "cuir" Minerva (le pied n'est pas d'origine comme sur la gravure) :
J'ai aussi un clone de "15" Minerva à restaurer bientôt.
Mon ami de Blaye a acquis cette semaine une "cuir" Minerva (le pied n'est pas d'origine comme sur la gravure) :
J'ai aussi un clone de "15" Minerva à restaurer bientôt.
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
J'ai reçu de Chine un boîtiers de bobine et quelques bobines. Elles correspondent bien à la machine. Elles ne coûtent qu'une somme modique car elles semblent correspondre à beaucoup de machines modernes. Je remet l'ancien boîtier pour la position étagère et pose dans son tiroir de boîtier les pièces neuves.
Si cela pouvait être aussi facile pour toutes les pièces de "machines d'antan".
Si cela pouvait être aussi facile pour toutes les pièces de "machines d'antan".
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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gerome- Tombé dedans quand il était petit
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
J'aime la 1ère Minerva du dessus, ça me parle
Dernière édition par Pascal le dob le Lun 29 Nov - 12:47, édité 1 fois
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Gerome: elle n'est pas zig-zag, celle-là, si ?
Bidouilleuse- docteur honoris causa en fonte laquée
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Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
non c'est juste une Minerva point droitBidouilleuse a écrit:Gerome: elle n'est pas zig-zag, celle-là, si ?
gerome- Tombé dedans quand il était petit
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
Gerome: Ah, tiens. Tu n'as pas trouvé de sujet sur le même modèle ? Tu vas lui ouvrir un sujet ?
Bidouilleuse- docteur honoris causa en fonte laquée
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
oui surement sur la restoration mise en routeBidouilleuse a écrit:Gerome: Ah, tiens. Tu n'as pas trouvé de sujet sur le même modèle ? Tu vas lui ouvrir un sujet ?
ci non c'etait pour alimenter sur le sujet MINERVA comme il parle de la M21 et que la mienne serait de 45 /53 a voir
* En 1945, après la libération, la production de machines à coudre ménagères a redémarré à Opava et à Boskovice. Les deux usines ont été nationalisées et l'administration nationale y a été introduite. Le nombre de 490 machines à coudre M 21 a été assemblé à Boskovice.
gerome- Tombé dedans quand il était petit
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
gerome- Tombé dedans quand il était petit
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Re: La Minerva 232, fonte noire ZZ tchèque, de Simanco33
490 machines à coudre assemblées par... mois ? En tout ?
Bidouilleuse- docteur honoris causa en fonte laquée
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