Atlas B de chez Grimme, Natalis & Co.

J'ai récupéré cette machine comme neuve qui est un peu dans le style  Bijou des Familles, mais sa tête est ouverte, on y voit le mécanisme





Vendue avec cette médaille ne me disant pas grand chose mis à part Général Motors (je reviens à mes bases lol)











Le dessous du plateau est connu depuis la Graziosa de pbx et de la BdF  La date tournant 1890

Ici le principe est le même mais on n'est dans de la mécanique plus rudimentaire





Quelques liserets restant du style BdF me disent de suite que c'est allemand .... Reste à trouver le constructeur


C'est une Atlas B de 1875 de chez Grimme, Natalis & Co., Brunswick (1871 ∼ 1900)


http://schlingenfaenger.de/hh-nm-de-grimme-natalis-1.html

Comme d'hab, de ce qui en reste, même décoration, ainsi que la bobineuse, une petite modif du levier du pied presseur






La partie haute de la machine est bloquée, les plaques grippées mais la navette est dessous,  remède de Simanco donc, la bouillie bordelaise


Ensuite, lorsque son tour viendra, un petit coup de chiffon en plus pour la faire briller

J'ai réussi à récupérer la navette

Pas moyen de faire glisser les plaques, bien grippées, pour ne pas les esquinter, obligé d'enlever la plaque d'aiguille pour y arriver

Elle n'était pas prête de disparaitre de son chariot celle là








La navette mesure 47mm x 11,5 x 11,7 de ht

La fusette 25 mm

Je me suis penché, pas trop pour ne pas tomber ce soir, quoique

La déco de ce sommier est exactement la même que la Bijou des familles, mis à part les 4 angles, cela m'en a coupé les pattes arrières  


Franchement déçu, ne voyant pas l'intérêt d'avoir une machine différente ayant le même déco


Oui Merdoum merdoum merdoum

Avec pas de bol, ce sera certainement idem pour le col de cygne

Embarras du choix, quoi... la navette me semble bien être équilibrée sur l'avant... elle devait bien appuyer sur la pointe avec la force centrifuge... je me comprends !

Ce n'est pas tout à fait identique, mais on sent bien que cela vient du même pays






https://lamachineacoudre.forumactif.org/t4310-bijou-des-familles-brion-freres-restauration

Pascal le dob a écrit:Ce n'est que du bonheur lorsque l'on décamoufle le sommier

Il y a de la joie en perspective

J'ai moi aussi une Grimme & Natalis de l'usine de Brunswick, une 13RK

Comme quoi la marque a su s'adapter à de nouveaux marchés.

Avec des machines comme celle-là ils étaient au Top de la spécialité lors de ma WW2. Je pense qu'il avaient du, alors, abandonner la machine à coudre pour se spécialiser dans la micro mécanique.

Rappelle moi un truc, la déco tu l'as faite à main levée ou c'est des décalques?

Pascal le dob a écrit:Je n'ai aucun lien à vous donner pour une planche de décalques sur cette machine tellement peu connue

A l'os

Scotchant !!

Merci Sewing..... grâce à toi, ce matin j'ai pu trouver la planche de décalques concernant cette Atlas B

J'ai sauté dessus sachant que j'ai eu le privilège de prendre une belle punition en réalisant le sommier du dessus concernant la Bijou

Je sais de quoi je parle

Allez... hors sujet total (bien que) mais c'est l'été et il fait trop chaud et que les amis ça sert à çà... avant que la maison ne brûle, je vous montre ma dernière Grimme, Natalis & Co. (environ 1900) :


La même au début du mois:


C'est remarquable que cette société ait pu fabriquer, en même temps, des "monstres" à coudre et des objets "délicats" pour compter.

Là, par contre, je n'ai pas trouvé de décalque "Grimme, Natalis & Co." pour pouvoir reprendre toute la carrosserie. j'ai tout laissé en aspect "vieilli" ... cependant, comme mes machines à coudre, elle fonctionne (quatre opérations et extraction de racine carrée... tout à la mimine!)

Ton loisir calligraphie t'a aidé pour reprendre les inscriptions/numérotations ou une autre méthode ?

un vrai lifting !

Le temps que Pascal achète les décalques, je réponds mais nous allons essayer de ne pas charger son post. Sur les machines à calculer comme cette "Grimme, Natalis & Co.", les fabricants gravaient les chiffres et les marques en creux, en relief. Pour refaire on utilise les couleurs grasses, façon "lipsticks" pour colmater les parties en creux puis avec des dizaines de petits bouts de papier, on enlève le surplus de peinture. C'est très long et minutieux à faire. Ces peintures s'achètent, sur eBay par exemple, chez des allemands qui sont spécialistes de ces machines.

C'est "Valou" du forum qui m'a appris à faire. Je l'en remercie encore!

Pour le reste, il y a beaucoup de similitudes avec les machines à coudre : démontage, documentation, nettoyage au pétrole, lustrage, remontage et essais. Comme les machines à coudre (anciennes) ces machines coûtaient très cher au siècle dernier puis ont été abandonnées... et oubliées. Elles restent juste appréciées par les "maniacocollectionneurs" compulssifs... et patients.

Il est étonnant que pour les machines à coudre, ces mêmes fabricants n'aient pas d'avantage utilisé les gravures en creux pour peindre leurs marques, je pense aux numéros de bobinoirs ou autres marques de longueur de point bien que... maintenant que j'y pense, il y en a bien parfois...

Ok je connais cette technique, effectivement c'est long

Simanco33 a écrit:Le temps que Pascal achète les décalques

et que je me mettre sur cette machine, vous serez à l'hiver, entre temps vous pouvez toujours penser à trouver un moyen mémo technique afin de savoir quels sont les 14 chiffres après la virgule de ce fameux dolmen breton

tout bien regarder
elle serait l'Impératrice