La parisienne - Marc Klotz - 4 passage Saulnier PARIS - 2nd Empire Napoléon III- Restauration en 3 tailles ( la petite parisienne, la parisienne, la parisienne d'atelier)

Merci.
Je lui ai mis un petit coup de propre déjà. Je n'en ai pas fait une neuve, mais elle est présentable.

Magnifique machine !!! Elle est vraiment "tasta" (pélatêtecontre le mur)… Pour le numéro "569", ce pourrait être les trois derniers chiffres du n° de série, que les fabricant mettaient souvent sur toutes les pièces d'une même machine, ou arme par exemple… Toujours pas de trace d'un autre numéro ?

RLDWF a écrit:

Lorsque l'on voit ce beau décor laitonné en photo, je me pose la question quelle était le décor intérieur composant ce blason

A vous lire

Bonne après midi à vous tous

Peut être les armoiries de Paris ?

Possible. Sous le second Empire les titres de noblesse avaient cours, et les blasons une importance significative.

Tu trouveras peut-être des indices au décapage. (la machine à coudre est partie en stage chez Pascal)

Oui, la Parisienne de Nico est en stage chez le Cabot .....

Pourquoi????, c'est une vraie restauration de A à Z que je veux entreprendre, pas un truc de 25 heures de bidouille .

Tout mon savoir sera mis en œuvre ainsi que le relationnel s'il faut ....

De plus j'essayerai de lui donner une présentation de déco digne d'une ancienne de 160 ans sur une table ou autre ....et en lumière

Tout se met en place depuis 2 jours dans ma ciboule, c'est brouillon quand même, mais chaque chose en son temps


On peut se fracasser une fois pour la plus ancienne du fofo Thierry  

Pour tout vous dire, j'y pense la nuit, la journée.....ça me "pollue l'esprit" mais j'aime bien   C'est cela qui donne la NIAK

Merci Nico pour le challenge dont tu n'étais pas au parfum du tout depuis ce soir

La plus ancienne du forum peut-être pas, mais sans nul doute une des plus anciennes machines à servir encore puisque j'ai fait un coussin pour la chatte avec il n'y a pas si longtemps.

Mais si mécaniquement la machine est en relativement bon état, c'est au niveau cosmétique que ça se corse : elle n'a pas toujours eu un endroit douillet pour dormir, et la corrosion a fait lentement son œuvre.

C'est vrai que c'est une machine très ancienne et assez rare, et que de fait elle mérite les plus grands soins. J'ai dégrossi un peu le travail avec mes modestes moyens, certes, mais il reste une quantité de travail considérable.

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Cela faisait 3 jours matin et soir que je lui collais un peu de dégrippe

Et ce matin, je me suis occupé de la Doudouce le "Chat"

Le pignon tient sur l'arbre par un axe traversant et une vis pointeau, cette vis ayant marquée l'arbre, un petit coup d'arrache sera nécessaire sur 5mm  


Vu la rouille sur cette arbre, un toilage fut nécessaire afin de le sortir


Une fois les 2 vis enlevées sur la base, la partie supérieur est centrée par 2 axes ou tétons sur la base, ne voulant pas jouer avec le chalumeau, le décapeur thermique a fait son taf afin de déboiter les 2 parties


Tout bien répertorié .....Pas de "déconne" le Dob  




Sur la base, on peut distinguer cela ......Ce n'est pas très expressif
J'essaierai de poncer avec du 1200 voir si ça peut révéler quelque chose



A moins que parmi vous, vous avez déjà vu cela

Une chose récalcitrante pour l'instant, l'axe fileté de la tension de fil, je vais attendre encore un peu en lui mettant du dégrippe


Je la chouchoute bien Nico

Bon après midi à vous tous

Pascal le dob a écrit:
Une chose récalcitrante pour l'instant, l'axe fileté de la tension de fil, je vais attendre encore un peu en lui mettant du dégrippe

Oui, beaucoup de choses récalcitrantes, cela du au grand âge de la demoiselle et surtout un entreposage à l'humidité durant une période certainement très longue. Il m'avait fallu par exemple plusieurs heures pour sortir la plaque d'aiguille et la glissière droite, collées autant par la rouille que l'huile siccativée. Vu la marque sur la pauvre glissière, quelqu'un avait essayé avant moi, sans succès, et en massacrant un peu le trou à force de taper alors qu'un peu de dégrippant et beaucoup de patience promettaient pourtant des résultats qui furent pour moi au rendez-vous. Je m'étais posé un moment la question du "comment recharger le métal arraché par l'ancien propriétaire", sans trouver de solution. Pas simple comme travail.

Rien que la navette bateau, et sans compter la fastidieuse réalisation d'une canette adaptée à partir d'une de singer 127, avait nécessité de très nombreux soins avant de redevenir fonctionnelle.

Je crois que la machine dans sa longue vie a du voir les vis du porte-navette commencer à se dévisser sous l'effet des vibrations, normales avec cette technologie, tant et si bien que quand moi j'ai récupéré cette machine il n'en restait que 3 dévissées d'une paire de tours et la 4e partie en vacances et toujours manquante d'ailleurs. Je n'avais rien pour la remplacer et j'ai remis à plus tard (le temps de trouver de la visserie ancienne en brocante).
Or ce défaut de guidage du porte navette empêchait la machine de coudre, à minima en faisant louper des points, et a surtout sans doute pété l'aiguille.

Quand est venu le moment de la remplacer, cette aiguille, et sans aller à la source du problème en resserrant les vis du porte-navette, un bricoli-bricolou a tenté sans succès de retirer les plaques puisque c'est une aiguille talon rond qui peut se positionner de 10.000.000 de manières différentes au moins , une seule étant la bonne, et que pour bien monter l'aiguille, il faut "voir"  la boucle du fil et le nez de la navette, donc enlever les fameuses plaques. Mais les plaques étaient bien bloquées et la tentative de démontage n'a fait que tout esquinter, du coup la machine est partie à la cave sans autre forme de procès puisqu'il était impossible de positionner l'aiguille.

Pauvre plaque droite salement amochée par semble t-il un tournevis utilisé en guise de jet bronze quand ce n'en est pas du tout un, et la tête de la vis fraisée de plaque d'aiguille a pris très cher. J'avais eu un certain mal à la débloquer sans aggraver les dégâts et j'avais du la toiler pour que le tissu ne l'accroche pas.

Pascal le dob a écrit:
Je la chouchoute bien Nico

Je vois ça, tu n'épargnes pas ta peine !
Pour le cercle sur le lit de la machine, je me suis interrogé comme toi sur ce que ça avait bien pu être, et je me suis demandé si ce n'était pas les vestiges d'une décalcomanie.

L'autre parisienne connue, présentée sur le site naehmaschine-antik.de, ne semble pas avoir eu quoi que ce soit au même endroit mais à bien observer leurs photos il semble que cette version plus récente ait été sensiblement moins décorée, déjà elle n'a pas l'écusson laiton en forme de blason sur le nez, seulement les vestiges d'une décalcomanie de même forme. Ensuite aucune trace de décoration sur le lit en dehors des filets dorés. Mais il semble aussi qu'elle ait été un peu maquillée avec un très léger voile de noir pour paraitre moins oxydée qu'elle ne l'est en réalité, ce qui a pu masquer une partie des décors, ceci dit je peux me gourer : les photos sont parfois trompeuses.

http://www.naehmaschine-antik.de/fr-klotz-la-parisienne.html

J'ai bidouillé un peu ce matin dessus (suis un lève tôt en général même l'été, il fait nuit dehors au moins pendant 1h )   pour reprendre toutes les grandes lignes précédentes

La déco est remise au feutre et c'est surtout pour avoir des photos pour la suite






Ca tient debout, et ça me rassure







Un coup de colère, autre vision du souci le lendemain et il fait moins le malin le support de tension de fil
Disparu



Je me remettrai un peu dessus ce soir, il faut aller gratter un peu

Je viens par curiosité de regarder le blason de la ville de Paris, ou plutôt devrais-je dire LES blasons de la ville de Paris, parce qu'il y en a plusieurs au fil des époques.

Certaines pièces très anciennes du mobilier urbain parisien ont bien un tel blason "couronné"

J'ai par exemple vu celui-ci sur la fiche wikipedia dédiée ::



Et sur une école :

J'ai raouetté hier après midi la dessus

Ca serait celui de 1853, les fleurs de lys réapparaissent


https://www.armoiriesdeparis.fr/Pages/PHistoire.htm

Sympa cette page.
Ce n'est pas le blason le plus simple à reproduire...

Plus je regarde la plaque de tête du bras et comment ça "fait" sous l'enjoliveur laiton du blason où on suppose très fortement qu'il manque une décalcomanie, et plus je regarde le lit avec des stigmates qui ressemblent, plus ma pensée va dans le sens d'une "grande" décalcomanie ronde disparue au fil du temps.

Mais que pouvait-elle bien représenter, là est toute la question.

Extrait du journal La Sylfide du 10/7/1869 :


La Parisienne est une charmante petite machine à coudre qui sort de la fabrique de M. Marc Klotz. Elle a sur toutes les autres plusieurs avantages, dont le principal est d'être très bon marché.

Pour cent cinquante francs on peut acquérir une machine Parisienne qui rend tous les services des machines étrangères les plus coûteuses.

Celte différence de prix s'explique lorsqu'on réfléchit que M. Marc Klotz est exonéré des droits que tant d'autres fabricants payent aux brevets américains.

La machine Parisienne fonctionne déjà dans un grand nombre d'ateliers, et son petit volume, sa légèreté, la douceur de son mouvement, la rendent précieuse dans l'intérieur des familles.

La machine à coudre de M- Marc Klotz a du reste obtenu des récompenses publiques qui sont une preuve de sa. bonne fabrication et de sa supériorité sur les appareils du même genre.

M. Marc Klotz donne avec ses machines tous les guides qui en simplifient si bien le maniement.

La personne la moins habile à la couture peut en peu de jours savoir diriger la machine de façon à ourler, ganser, border, piquer, et même ouater sans difficulté.

On envoie des indications très précises avec chaque machine Parisienne, et si elle est vendue à Paris, on enseigne à la diriger sans augmentation de prix.




Récompense//médaille//c'est rond une médaille en principe//la marque sur le lit de la machine est ronde

Idée géniale le chat

Question: photo empruntée ici ......http://www.naehmaschine-antik.de/fr-klotz-la-parisienne.html




On peut apercevoir que la manivelle est chanfreinée en son milieu  (partie non peinte couleur fonte)

La forme du chanfrein est triangulaire Pourquoi ???? pour allègement de la manivelle ou pour une courroie ?


Autrement je me suis remis un peu dessus tranquillement hier soir
J'ai habillé Madame avant son passage à la machine à laver






Je pense faire cela demain, il faut sabler et peindre dans la foulée autrement en 4 heures c'est rouge de rouille

J'ai toujours pensé que le volant avait été dessiné pour recevoir une courroie, et pouvoir ainsi être entrainé soit par un petit moteur (il a existé des moteurs Stirling à mettre à la place du tampon d'une cuisinière, en ôtant peut-être un ou deux ronds au passage. Manufrance en aurait vendu mais je n'ai pas de catalogues assez vieux pour le vérifier) soit par un pédalier de fonte plus classique.

Il ne serait pas tellement anachronique ou contre nature de monter cette petite machine sur un bâti fonte réduit à sa plus simple expression, puisque c'était une machine semble t'il bon marché, bâti dans le style de ceux portant des écussons de "marque" amovibles. La taille du volant est telle que la surmultiplication sera un peu moindre qu'avec une machine plus classique, ce qui justement convient puisque les machines de ce type à navette transversale dite navette bateau, en tout cas celle-ci, sont délicates et ne sont pas faites pour aller vite : c'est un ressort qui plaque la navette contre l'usinage du lit et si on veut aller trop vite il s'affole, comme ceux des soupapes des vieilles voitures. La technologie dite à navette vibrante qui a détrôné le type transversal a résolu ce gros petit problème en donnant une course curviligne à la navette, créant ainsi une force centrifuge qui la plaque sur l'usinage en arc de cercle ce qui permet de se passer du ressort qui serait par la force des choses (c'est le cas de le dire)  inutile.

J'ai bien un bâti fonte à marque amovible, marqué "stoewer" et orphelin de sa machine, mais il supporte l'aquarium. Dans un autre monde on aurait pu rêver monter cette machine sur un tel bâti et lui découper des écussons marqués "la parisienne" à monter à la place des écussons  "stoewer" mais je n'ai pas du tout l'équipement pour ça et c'est bien trop onéreux pour en rêver plus d'un dixième de seconde.

Dommage car bâti et machine à coudre se connaissaient déjà : elle était rangée sur la pédale.

Beau filtre Eheim !
Peut on voir l'aquarium ?

Voilà.

Merci !
Bel aquarium !

celui là, coupé en deux le jour voulu , je ne sais pourquoi, il saura faire la rue Michel

Quartier libre cet après midi à partir de 13 h....... je le savais un peu mais on ne sait jamais ...NICKEL

Un sablage, un apprêt et une couleur .... c'est sain et plaisant à faire  





Une fois le restant des pièces préparées, sonnera l'heure des masquages afin de réaliser les filets dorés, l'aérographe pourra enfin sortir de sa boite toute neuve  

Whoaw ! J'ai l'impression d'assister à la naissance d'un papillon. Et chapeau pour le ressort, sur la baie je ne trouvais que l'homologue en corde à piano. Pourtant j'ai cherché un moment. J'avais fini par me dire que je trouverais un sécateur à vampiriser en brocante, mais nous ne sommes pas assez sorti cette année pour mettre la main sur l'objet de ma convoitise.

Les petits points que l'on peut voir, ce sont des petits trous dans la fonte, quelques imperfections du coulage à l'époque

Mais ça brille aussi, autrement ca ne se voit guère

Il faut dire aussi qu'il n'y en avait que pour 150 francs à l'époque ....alors !!!!!

Le site de l'INSEE me dit que 150 francs de 1901 (ne remonte hélas pas plus loin) correspondent à 589,35€ de 2018. N'étant pas convaincu d'autant qu'en 30 ans les choses évoluent sérieusement j'ai continué à chercher et j'en suis venu à chercher des éléments de comparaison à défaut d'un convertisseur en francs constants.

J'ai trouvé par hasard ceci, datant des années 1870 (cliquer le texte pour ouvrir le document original sur le site numdam.org) :



EXTRAIT :

III    —    PRIX   DES   LOYERS.  
Le  prix des loyers  varie  suivant  les  quartiers,  suivant  la  situation des habitations, suivant  l'élévation  des  appartements,  suivant  leur  distribution  intérieure,  suivant  qu'ils   ont  vue   sur  la  rue   ou  sur  le  boulevard,  sur  des jardins  ou  sur  une  cour  intérieure. Le  prix  des  chambres  isolées   est  très-élevé.  Ainsi,  par  exemple,  au  centre  de  Paris,  rue  Caumartin,  près  de  la  gare  Saint-Lazare  et  de  la  Madeleine,  une  seule  chambre  au  sixième,  assez  étroite,  se  paie  220   fr.  A  Batignolles,  elle  se  loue  de  80  à 100  fr.

J'en déduis que ces 150 francs représentaient tout de même une coquette somme.

J'entends qui disent: t'en es où le Cabot avec la Parisienne de notre "Chat"

Et bien j'y vois plus clair encore à présent en y laissant les traces des années passées





Manque les 3 plaques coulissantes à faire mais je dois les recharger en matière, suite à très grosse corrosion.

J'ai l'idée, mais je dois faire des essais sur un cobaye


Bon après midi à vous tous

Elle revient quand même de loin cette pauvre machine à coudre. Encore quelques années à ronfler là où elle était stockée avant que je l'achète et il aurait fallu sortir le chalumeau pour la débloquer. La glissière par exemple a des stigmates particulièrement méchantes. Mais heureusement c'était construit pour durer, il reste de la marge en quantité de matière.