Les Vieux Métiers

Haches de chais (coupe marc ou couteau de pressoir), en très bel acier forgé.
pour couper la grappe dans les pressoir à raisins

Il y a dû en avoir des accidents avec de tels outils ...

la roulette de dentiste à pédale. Fallait pas la faire tourner à l'envers.
foot pedal drill dental

l'art dentaire
https://www.biusante.parisdescartes.fr/aspad/expo103.htm

La roulette du dentiste était présente à Constantine en 1973!

L'ingéniosité humaine n'a pas de limite ! on connaît tous ce vieux slogan "on n'a pas de pétrole mais on a des idées" !!!

C'est ben beau d'avoir des idées, encore faut-y pouvoir les mettre en pratique !

En gros pour être plus terre à terre: il aura la gueule usée plus vite que les bras

Vue dans la collection de ma source à côté de Mussidan
J'en suis resté bouche bée....

ne pas confondre cette machine à piquer les calques pour la broderie avec une machine de dentiste.
Pour le petite histoire : j'ai remplacé le système de pédalage au pied par un moteur de machine à coudre familiale, à la demande de l'utilisatrice qui n'arrivait pas à pédaler

Le dernier tonnelier était Mr Deliège André, tout seul, à l'entrée du village..... Les tonneaux étaient dans la rue, remplis d'eau, le voir descendre les cercles pour l'étanchéité...C était à 4 km de Le Neufour chez mes grands parents .  Je passais de longs moments à le regarder faire, à l'os





La tonnellerie a contribué à la renommée de Florent-en-Argonne.

Perché sur les premières pentes marnaises, Florent-en-Argonne fait partie de la vallée de la Biesme. Son destin est lié depuis des siècles au Claon et au Neufour. Dans la vallée, c’était céramique et verre

Ils ont assuré la prospérité de Florenten-Argonne Les riches heures des
maîtres tonneliers
Par Anonyme
Créé le 18/10/2010 11:00
A L'ENTRÉE de Florent-en-Argonne, au débouché sur le plateau en venant de
Moiremont, au croisement avec la route qui descend vers le Claon, des tonneaux
fleuris empilés évoquent ce qui fut l'une des principales activités du village. On situe
l'arrivée des tonneliers à partir de la fin du XVIIIe siècle. Le village, en ce temps-là, ne
compte que des bûcherons ou des manœuvres. En 1885, il recense 180 tonneliers sur
ses 991 habitants. La production et la vente du champagne favorisent cet artisanat. Au
milieu du XIXe siècle, vingt maîtres tonneliers et une centaine de compagnons ajoutent
à la prospérité de Florent. En 1970, il n'en restera plus qu'un seul. Le conflit de 1914,
puis l'adoption par les grandes maisons de champagne des cuves en béton, auront eu
raison de cette activité.
A l'extrémité du village, avant la descente sur la Biesme, une maison en bois nichée au
milieu des grumes et des fagots de noisetier, abritait l'atelier d'André Deliège. L'homme
était né en 1922 à Aÿ dans une famille de tonneliers. De petite taille, toujours souriant,
avec des lunettes, un béret et un long tablier noir, André Deliège était connu pour sa
serviabilité. Quand il délaissait son atelier, c'était pour servir en tant que sapeurpompier volontaire.
Un savoir-faire inestimable
Dix années après son décès, son épouse évoque avec émotion les détails de l'activité
de son mari. Un savoir-faire inestimable dont il a emporté le secret avec lui. Il
tronçonnait « à longueur » les futures douves, les assemblait par des cercles de
montage à la base inférieure. Assouplissant le chêne par la chaleur et l'humidité, il
procédait alors au cintrage, donnant la forme du tonneau. Il creusait ensuite les douves
aux extrémités par une gorge permettant ainsi leur engagement dans le fond. Restait
alors à préparer ce fond et leurs pièces assemblées, chanfreinées, et fixées. Les
cercles de fer définitifs remplaçaient alors les cercles de montage.
Pour finir, le tonneau était percé d'une bonde, stade terminal de sa fabrication. On
assistait, sur le brûlot du cintrage, à l'assouplissement de la douve sous la simple main
du tonnelier, aidée par l'eau et le feu. Une obéissance à se courber avec une telle
rigueur que l'étanchéité du tonneau était assurée dès sa naissance. Les cercles de
noisetier du début signaient les tonneaux anciens. Plus tard, le métal prenait sa place.
On se souvient que le tonnelier de Florent fabriquait aussi à la demande des tonneauxbars, des tonneaux-meubles, des petits tonneaux fantaisie cerclés de cuivre et qu'il les
présentait « en passant sur eux une main amoureuse ». Artisan qualifié, sa technicité
lui valait l'estime de ses voisins et de tous ses clients.
Ils ont assuré la prospérité de Florent-en-Argonne

Tout un pan de vie et de patrimoine humain dans ces anciens métiers...

le dernier loup en Isère à 18km de chez moi en 1954- je m'en souviens encore
https://www.ledauphine.com/environnement/2018/02/24/1954-la-traque-du-dernier-loup
le collier anti loup pour chien fait par mon arrière grand père (ne pas confondre avec un collier anti-tétée de veau)

Ouch ! on se croirait dans "la bête du Gévaudan" ! mais la cohabitation avec la faune sauvage n'était pas des plus simples (encore le cas de nos jours d'ailleurs!)...

pompiste - 1 litre = 1 franc en 1971
aujourd'hui, on roule 50% au carburant et 50% aux taxes ?

Tiens une "deux pattes"!... la mienne avait la jauge à essence en fibre plantée dans le réservoir, sous le bouchon. Quand je "dégainais" pour faire le plein, le pompiste (il y avait) faisait un bon en arrière... une épée pensait-il! L'essuie glace était actionné... par le compteur, en bas du pare-brise à gauche. On tirait une molette en bakélite pour l'actionner. A l'arrêt bien sûr, comme le compteur il ne fonctionnait pas. Il fallait tourner la molette à la main... Le clignotant avait un mécanisme à ressort comme les minuteries de cuisine mécaniques actuelles... mais actif des deux côtés!

Route de Blayes, il y a eu longtemps une pompe comme celle de la photo. Maintenant on en fait des pompes... à whisky! (elles coûtent un bras, d'ailleurs)...

Une deux pattes... c'est la machine qui a suivi ma première voiture... une Juva 4 Renault. Ensuite il y a eu une 4 CV Renault et plusieurs Dauphines. J'ai longtemps regretté de ne pas avoir eu de "Floride"!

On ferait pleurer les gosses... s'ils nous lisaient mais bon, là, certains dorment pendant que d'autres mettent le feu dans le quartier. En ce moment même, à cent mètres de chez moi, j'entends les mortiers des jeunes, les grenades des mobiles et l'hélicoptère qui éclaire les façades avec son projecteur de DCA!  Ma "deux pattes" je l'ai eu juste après 68, je ne dirai pas que c'était plus calme... c'était différent!...

ma 1ère voiture fut une 2CV de 1959, puis une 2ème, puis une DS21 puis une autre 2CV en 1973 a cause du choc pétrolier, puis 2 CX puis une Xantia et enfin une C5 : je roule peu et je garde très longtemps mes Citroën. Aucun problème avec mes Citroën.

Une Dauphine !  j'ai le souvenir d'une Dauphine grise avec deux bandes blanches encadrant un rond blanc avec un gros 8 rouge à l'intérieur, façon voiture de course, que mon père avait achetée quand j'avais 6 ou 7 ans ... j'ai adoré cette voiture. Je me souviens aussi des stations essence où l'on était servi par un pompiste mais pas rencontré le genre de pompe que montre Sewing, mais bon, je suis née à Paris et ai toujours vécu en ville en région parisienne avec mes parents et quand on allait voir la famille en Lorraine, pas de plein à faire sur les routes de campagne

Le genre de pompe que l'on trouvait au café restau du village jusqu'en 73 je pense, disparue suite aux bornes à essence, on change ou l'on disparait afin de se mettre aux normes

Les villages ont toujours bien 10 années de retard par rapport à une ville

Madame était dans un CES, j'étais dans un CEG  et je ne regrette pas

Excellentes photos et magnifique meeting. Merci pour ce partage !

Prochaine édition de la Fête des Vieux Métiers à Montfort-le-Gesnois (72) le dimanche 5 mai prochain à partir de 10 h... si vous êtes dans le coin ou si l'envie de venir faire un tour en Sarthe pour un WE, ou plus ...

Tu y tiens un stand machine à coudre ?

Bonjour Gogo !
Oui, cette année je vais avoir un stand "couture et vieilles machines" pour exposer mon travail, me faire connaître (voilà, c'est fait j'ai sauté le pas et ai créé mon "entreprise individuelle"_micro_... toute neuve de cette semaine !) et exposer différentes machines anciennes et jusque "années 60/70" avec démo pour être dans l'esprit de cette grande manifestation ! Grande aventure en perspective !!

Un peu loin du 29, mais belle fête réputée et qui, cette année encore, affiche déjà complet dans les réservations de stands !! Et le Perche Sarthois offre beaucoup de choses à découvrir (pas seulement les rillettes ! )
En espérant que le soleil sera de la partie, la fête a lieu sur le terrain au bord de l'Huisne et en contrebas du Pont Romain, très pittoresque !

Tu présenteras quelles machines? Y aura-t-il des machines à pédalier, des pieds très spéciaux, des tissus particuliers?

une machine à coudre à manivelle

Avec un joueur de vielle à côté!

Je pense emmener la Singer 28K à manivelle, la Anker "petit navire" (manivelle aussi), l'Original Victoria sur pédalier (il faut que je me réentraîne ++ pour les démos !   ), (la New Home ?? pas sûre d'avoir assez de temps d'ici-là pour la remettre en état à temps...) puis des plus jeunes comme la 169B, la 237, la 401 (beaucoup de Singer !) et mes petiotes "jouets" pour la déco... (un peu comme faire une frise chronologique de la machine à coudre ! ).
... Montrer que l'on peut coudre avec des plus anciennes (économie d'énergie par ces temps d'énergie verte !!) et que celles des années 50/60 ont encore de beaux jours devant elles vu leur robustesse et valent sans conteste les modernes pleines de plastique