La Bernina 600 de Simanco33

Comme mon autre page Bernina est pleine et un peu "décousues" vers la fin, j'ouvre un autre post… j'ajouterai les prochaines Bernina à la suite de celui-ci.  

Il y a aussi une 600 sur le post de NathNath qui avait un problème de moteur et que NathNath voulait monter sur un pédalier… çà, ça me plait!... elle dira!

Donc :

On m'a remis, il y a peu, une valise avec, à l'intérieur, une machine complètement démontée qui, normalement, devait être bloquée avec un problème de zigzag. D'ailleurs, un bouton de commande, rangé  dans une pochette, était pulvérisé! Le reste de la visserie était dans d'autres pochettes... C'était une Bernina 600… c'était marqué sur un des morceaux. Il y avait la notice qui semblait le confirmer.

Ce n'était pas prévu, là non plus mais comme je suis en attente de pièces pour mes industrielles, j'ai essayé de faire quelque chose.

Après m'être tirée de ce mauvais pas, la voilà au final :




Avant de pouvoir la voir ainsi, remontée et complète, j'avais d'abord nettoyé la graisse caramélisée qui recouvrait et bloquait toute les pièces en mouvement puis j'ai remonté tout çà, peu à peu.

Cette machine présente la même structure que d'autres machines Suisses de cette époque.

Bras libre pour la mienne, elle existe aussi en "flat base", c'est la "610"

Aiguilles standard, c'est marqué dessus.

Socle solide en tôle emboutie, c'est mieux que le socle en acier moulé de la Meister 6 (une allemande à l'accent Suisse) qui m'avait tant posé de problèmes.

Sans son bourrelet "moteur", la ligne est élégante!

Crochet et porte canette "presque" standard.

Le crochet est juste cliqueté, le couvercle en métal, aussi.

Tout est bien usiné et copieusement pourvu de graisseurs marqués d'un point rouge.

Ici, pas de volant entraîné par galet… juste un "basique" bien solide.

Le moteur est externe. Il est en 220V… çà c'est très bien et sera un plus par rapport à  mes autres machines Suisses ou à ma Bernina 730 record, avec leurs moteurs intégrés.

J'ai démonté le condensateur "pétard" (à quatre fils) que son âge rend plus que suspect! Plus tard, si un usage intensif est prévu, j'en mettrai un simple et moderne aux deux bornes du moteur. J'ai repéré les fils.


Diagnostique :
Ce qui avait, à l'origine, provoqué la panne de cette machine était l'axe de la commande d'alignement gauche/droite/milieu de l'aiguille qui s'était soudée par la graisse solidifiée à l'axe du zigzag qu'il traverse avec normalement du jeu.

Les commandes soudées basculaient tout à gauche ou à droite mais le zigzag n'avait que 3 positions : rien avec aiguille alignée à droite, petit zigzag avec aiguille au milieu, grand zigzag avec aiguille à gauche… aucune valeur de zigzag intermédiaire.

En forçant sur le bouton plastique de positionnement de tige d'aiguille pour le débloquer, quelqu'un l'avait pulvérisé.

J'ai dévissé l'engrenage à quatre dents de positionnement et les deux axes soudés, l'un dans l'autre, ont été libérés. Le bouton du zigzag a retrouvé sa fonction mais la commande de position du bras d'aiguille n'était plus commandée de l'extérieur (on pouvait cependant mettre en position à la main… les transmissions sont indépendantes, juste reliés par cette vis d'engrenage).

A force d'insister pendant des heures (je suis repassé, régulièrement pendant deux jours, touiller mes axes et rajouter du WD40), les deux  pièces ont fini par être débloquées. Vous auriez pu presque entendre, depuis chez-vous, mon cri de joie! (ici il a été couvert par les émeutes dans le quartier)

A noter que j'ai chauffé également mes axes avec le petit briquet chalumeau entre chaque essai.

J'ai utilisé des "marqueurs de forets" (une bague avec une vis de serrage) vendus par Aliex pour ne pas esquinter, lors des efforts, le bouton  zigzag et de moignon de l'autre axe. J'ai laissé, à la fin, une fois les pièces débloquées, la petite bague sur l'axe de position du bras d'aiguille en attendant mieux. Il me faut trouver un bouton bien raccord avec un axe de 5mm. Avec cette bague actuelle, la commande fonctionne bien. Tout a bien été nettoyé et huilé. Le "billage" de position est ferme (on l'entend claquer dans la vidéo).

Pendant que le WD40 agissait, j'ai bien nettoyé le bloc de tension qui est très simple de conception. Il présente un ressort tire-fil original, intégré au bloc. Rien ne dépasse à l'extérieur. C'est le bord de l'écrou de serrage qui indique le niveau de dureté par rapport à sa position sur le regard, visible du dessus. Il n'y a pas de numéros.


La boîte à accessoires était assez complète avec ces quelques pieds spécifique "Bernina" qui coûtent si cher! J'ai "l'enclume" en bois mais pas de burin à ouvrir les boutonnières.

J'ai compris à quoi sert cet outil noir : c'est un tournevis avec centreur adapté aux vis plates et percées de ces machines.

A noter, comme sur la Meister 6, un perçage du doigt pour passer le fil du boîtier porte canette (une 13h).

Ces machines anciennes n'ont pas de prise de terre, aussi, j'intercale toujours ma rallonge avec disjoncteur différentiel (qui fera double emploi, je l'espère, avec la sécurité de mon compteur).

J'ai complété en pieds divers cette machine pour laquelle, si elle fonctionne, j'ai quelques projets.


J'ai enroulé une canette (standard mais marquée du B de Bernina). J'avais bien nettoyé, au remontage, l'enrouleur de canettes et son petit "pneu" en caoutchouc. Son engagement est "franc" et fonctionne très bien.

L'enfilage est intuitif, à l'aiguille, fil d'avant vers l'arrière. Il faut penser à faire passer le fil sous la tige inox, juste avant de redescendre vers la barre d'aiguille, si non, le fil "bat" à la couture (on peut le faire, si on a oublié, sans désenfiler la machine).

J'ai fait passer le fil de canette par son perçage du doigt de boîtier.

Puis elle a cousu! La preuve…

… et la preuve, en même temps, du caractère "également" ondulatoire de la lumière… (Les lampes à Led, sont faites de plusieurs LED, elles sont froides mais font apparaitre des "franges d'interférence" sur une photo ou un film… c'est la persistance rétinienne qui nous fait voir une lumière fixe)

La machine a bien voulu faire son cinéma pour les gens du forum… et les passants qui passent.


J'ai scanné la notice en anglais pour Thierry.

Le bon de garantie confirme sa date de vente : 1961.

"Que" 5 ans pour la machine et 2 ans pour le moteur… plus de soixante années plus tard elle fonctionne toujours bien. Mieux entretenue elle n'aurait même pas eu ce problème de pièce bloquée par de la mauvaise huile séchée.

Cette machine est très intéressante et me réconcilie avec les Bernina "modernes".

Elle est compacte, légère, très bien fabriquée (trop même il faudra huiler avec de la bonne huile et faire tourner régulièrement. Le problème avec ces machines très bien faites, c'est qu'elles se bloquent quand l'huile sèche). Pour huiler tout est accessible sans outils. Elle a des consommables standards, elle a le bras libre avec, si on le souhaite,  une très bonne rallonge, solide et bien fixée. Elle a aussi le moteur à l'extérieur et la courroie accessible.

Il y a bien un pignon en nylon dans l'axe vertical mais il ma paru comme neuf et facilement accessible En tout cas pas de graisse sur celui-ci. ("Jamais de graisse sur aucun pignon Bernina!" m'avait dit "un"  spécialiste bordelais connu des Bernina)


Cette Bernina 600 va prendre la place de ma Singer 437 que j'avais retenue comme machine de "tous les jours", à cause du bras libre que la Singer 237 n'avait pas.

Cette Bernina avec son bras libre et le moteur extérieur coche plus de cases.

Je vais l'essayer plus attentivement. Je dirai.

Bravo pour cette remise en état !

Je trouve qu'elle fait un bruit "Suisse".

Tu ne te trompes pas!

C'est le bruit des machines très ajustées dans les carcasses en "Alu" (de plus les arbres sont portés par des paliers en bronze). On est loin du joli "takotak" des fontes aux paliers "fer contre fer"!

L'avantage de celle-ci du point de vue sonorité c'est le crochet "Universel" qui est moins bruyant que les canettes horizontales des Elna.

moins bruyant que les canettes horizontales des Elna.

Signe déterminant de manque d'huile dans la coursière !

Cela reste un défaut assez général pour ce type de machines. Déjà les rotatives à canette horizontale en fonte, Singer puis plus tard les Singer modernes, avaient ce claquement de la canette, plastique ou métal. J'ai un temps aimé les "Starlet" Singer mais leur claquement de canette était vraiment désagréable.

Pour quelqu'un qui coud régulièrement, je comprends que l’efficacité prime sur la sonorité. Pour un bidouilleur comme moi, quel plaisir d'entendre les vieilles mécanique fonte. J'ai en ce moment la 29 et la Dürkopp/Singer 45 qui sont montées dans le garage. Je me fais un "run" de temps en temps rien que pour le plaisir d'entendre leurs cliquetis.

...

C'est pas faux!

... cependant une exception... la Singer 201K!

Je maintiens qu'un huilage correct et un réglage fin supprime le bruit de castagnettes.
C'est la même chose sur une Bernina 117, 217 qui n'ont pas de boîtier horizontal... Réglage fin !
Les boitiers elna Supermatic... Plusieurs variantes... A priori la verte est plus sujette à ce petit travers de réglage & huilage.

Les types 15 se distinguent par un boîtier davantage noyé dans la masse de la machine
qui absorbe un peu mieux les bruits parasites et dont le réglage reste moins... subtil

Mais j'adore les Elna!... Là ou je suis assis en ce moment, dans mon bureau, je suis entouré de la gamme "complète des anciennes" : Elna 1, 2, 3 (ZZ), Lotus (2). Bernina pareil, 114, 117K, 117-11-K, 730 et maintenant, 600. Je les aime, je les regarde et je les huiles toutes, un vrai plaisir des yeux... mais pour le plaisir du son... je vais touiller celles du garage!
(toutes ces machines dans un bureau c'est bizarre, c'est vrai... il va falloir que je me penche sur ce problème!)    

Quand tu vois chez Singer le nombre de versions du boîtier apollo... Ça interpelle un tantinet... Pas réussi à fixer le modèle...
Et une Singer 257, 418, etc .. font facilement un boucan du diable

... Puis on est arrivé aux versions "700" et là c'est le bouquet!... les excès d'une course, innutile, aux innovations!

Après avoir fait coudre environ 110 machines différentes, j'ai fini par apprécier, par leur efficacité, les anciennes rotatives style Wheeler & Wilson et toutes les machines à crochets standard "15". Déjà les anciennes rotatives fonte Singer, même si elles font un joli point, sont déjà plus délicates. Toute la gamme des "Rolex" Suisse sont plaisantes mais compliquent souvent les choses. Une autre valeur sûre pour coudre simplement du point droit seront les navettes vibrantes. Ma Singer 128K que j'ai en déco à l'entrée, est toujours enfilée et prête à coudre sans problème (même sans brancher... à la manivelle) mais là OK, c'est de l’héroïsme! Ce n'est pas pour rien qu'elle ont duré si longtemps!

Si je devais pointer, en synthèse, celle qui me semble la plus "efficace" ?    ... La Necchi BU!

Sur l’île déserte ... La Pfaff 130 avec sa manivelle!

La plus virtuose : La Supermatic Elna!

La plus aboutie : La Singer 411G!

La plus attendue : La prochaine!  

Quid des Bernina...



Je reste accro aux Suisses et Allemandes,
avec une concession pour la featherweight
qui même si elle est limitée fait de belles coutures sans effort posée sur un coin de table.
(Pour le ZigZag faut pas forcer le talent les appareillages donnent vite leurs limites et en plus en évitant les épaisseurs mais pour des lignes droites)

La 411 est sans aucun doute une bonne machine mais Slant (drôle d'idée oubliée d'ailleurs)
et moins aboutie qu'une Anker RZ-K (de 1950...)

A un mètre à gauche, sur son étagère, j'ai la Featherweight, à un mètre à droite la Lotus Elna (une deuxième) en "position voyage", c'est à dire dans une valise sans les "pétales"... Je la prends vraiment dans le coffre de la voiture lors des voyages... à la place de la "29" et sa manivelle que je ne prends que pour aller chez le beau-frère!

Cette Bernina 600 ?... Elle sera la machine de tous les jours en attendant... une prochaine.

Dans leurs valises prête à fonctionner : La Singer 201K, la Anker RZ (simple fonte ZZ) et une Alfa 100-3 motorisée et déplaçable (qui s'est déjà déplacée pour travailler... tiens, celle-là au fait, qui me la trouvée?)

J'ai par le fait, le choix de l'embarras!... Le truc du collectionneur de voitures anciennes (plus facile à comprendre pour tout un chacun)... "De vos cent bagnoles, laquelle vous préférez?"... "les cinquante, à l'entrée mais je garde aussi, bien sûr, les cinquante autres!"... insoluble!

... ou bien : "...et de ces machines à calculer, laquelle vous préférez?... Les dix qui sont sur la table!"

Moi j'épure, les indus avec table prennent de la place aussi, un peu trop

Eric_31 a écrit:Je maintiens qu'un ... réglage fin supprime le bruit de castagnettes.

Certes mais peux-tu préciser ta pensée quant à la finesse de ton réglage ? sur quel point agis-tu surtout ?
Toutes les machines à canette horizontale ne font pas forcément un bruit d'enfer.
Par contre un des pb rencontrés (je trouve) par les canettes plastiques classe 66 est que les bords s'usent peu à peu au contact du boîtier (surtout quand très utilisées) ce qui favorise à la longue un petit jeu dans le boîtier canette et donc du bruit.
Quant aux canettes et boîtier métal,  je suis d'accord qu'un huilage régulier de la coursière du crochet améliore grandement le contact et donc limite le bruit (les 401/411 sont alors vraiment top à la couture quand bien huilées).

1 - Toujours huiler la coursière car dès qu'il en manque un peu çà monte dans les décibels
2 - Checker les amplitudes excessives des divers leviers qui à haute vitesse parfois vont taper un peu trop loin -> resserrer les butées
3 -  Le jeu au doigt du boitier
         Elna Supermatic pas de souci, il n'y en a pas dans la version beige v3 que j'ai...
         La verte V1 il faudrait regarder sur l'assistance faite à MissBise... Surement rubrique les Suisses....
        Je n'ai jamais eu de souci avec les Supermatic, juste huiler


         Singer 418 et autres Apollo (se méfier des réglages passe partout pour des boitiers apollo pas tous identiques)
         ici 418 (je crois t'avoir déjà donné ce document)

les amplitudes sont faibles c'est un peu "touchy" ( je n'aime pas le concept Singer ici, que je trouve un peu bidouille, pas net.. un peu à gauche puis un peu à droite... etc... ces réglages ne sont pas précis)

J'avais diffusé une vidéo il y a longtemps sur un jeu latéral (ZZ) excessif sur la tige d'aiguille, une butée était trop loin de 2mm de mémoire, et parfois cette pièce venait taper sèchement ( lié au choix de la came en place je ne sais plus)
La 457 fait un peu de bruit aussi, je n'ai pas trop insisté, elle est de coté pour plus tard, mais c'est la même architecture que la 418


Bernina 117 & 217

0.6mm ce n'est pas épais comme passage mais cela réduit les bruits, le doigt bouge moins
Si le doigt est un peu trop loin aussi de la coursière , cela génère un bruit inquiétant, il doit presque être au contact du boitier via la vis 23


Canette plastique.. sauf 458 , je n'ai plus.
Polisher le boitier autour des canettes... Finition miroir

Les type 15 -->> RAS

Merci Eric, cela confirme ce que je fais déjà en partie (oui, j'ai bien le doc sur la 418, il faudra aussi que je revois la 457 quand j'y aurai de nouveau accès).
Je n'utilise presque plus de canette plastique (hormis la Rubis qui a un boîtier Apollo plastique).

Désolée Simanco d'avoir débordé dans ton sujet ...

Pleasure!... Nous sommes au cœur du sujet!

La Bernina 600 a détrône momentanément la Singer 437 qui était une machine sauvée de la casse en remplaçant juste un pignon de crochet. C'est quand, dernièrement, j'ai cherché une "237" pour la donner, que je suis retombé dessus. La "437" était en position "magasin" sur une étagère de l'atelier. Je l'avais reprise pour l'essayer de nouveau et j'ai été agréablement surpris. Elle cousait bien. Elle avait le bras libre. Elle a donc remplacé ma Singer 237 (que j'aime toujours beaucoup) dans son emplacement "machine de tous les jours". Si la "437" a, à son tour, été remplacée par cette Bernina 600 c'est que, comme je dis plus haut, j'ai préféré la qualité de fabrication de cette dernière et son crochet universel. Elle est également plus compacte (pas plus légère) pour être, plus facilement rangée dans un placard de la maison.

J'avais pensé donner cette "437" à ma sœur qui, elle, coud "tout le temps". J'ai préféré lui donner une  Singer 533 que je venais de préparer (pas traitée au forum). La structure de la 533 ressemble beaucoup à celle de la "437". Elle propose juste un point "invisible" proposé par la came unique dont elle dispose. Comme bras libre j'avais précédemment proposé à ma sœur la Bernina 730. Elle ne l'a jamais mise à l'usage car, comme elle lui semble trop complexe, elle a toujours repoussé sa mise en oeuvre. La "533" lui a tout de suite rappelé la Singer 5132 ne notre mère que je répare en ce moment (bloc de tension à remplacer, ressort de rappel du fil tordu par accident). Je lui montrerai un jour la Bernina 600 et je reprendrais la "730" si elle le souhaite.

Magnifique !

Bonjour, très intéressant votre descriptif de cette machine.
Et très bien fait.

Juste une remarque pour le différentiel.
Le différentiel mesure la différence de courant ui rentre par un fil et qui resort de l'autre.
En cas d'une fuite de courant dans la machine c'est la personne qui utilise la machine dans laquelle ce courant va circuler. C'est pas très agréable même si ce courant va faire disjoncter votre différentiel.
Pour éviter cela, il me semble qu'une connecton à la terre serait plus judicieux.
Cordialement
Gr

En effet, c'est cette mise à la terre, souvent évoquée, qui devrait être privilégiée.

J'ai d'office, sur le câble d'alimentation de ma table pédalier industrielle, fait un fil d'alimentation trois fils avec une prise deux fils et le câble de masse plus long que je fixe au châssis du moteur.

Ce câble pourrait aussi être utilisé pour les anciennes machines familiales qui auraient un usage régulier.

Je ne suis pas utilisateur d'une machine particulière. Mon loisir est de retaper une multitude de machines diverses. Quand je branche pour essayer une machine électrique ancienne chez moi ou chez les gens, j'ai pris le réflexe d'interposer cette rallonge avant de brancher la machine essayée. Je ne sais pas toujours si chez la personne où je suis a une installation bien protégée. J'ai espoir que s'il y a problème mon câble coupera le courant avant qu'il y ait un catastrophe. Il a fonctionné ainsi deux ou trois fois. Il a du, il me semble, plus ou moins fonctionner comme un fusible ce qui n'est pas sa fonction.


Il faudrait compléter cette rallonge d'un vrai fusible et d'une mise à la terre. Je crois que Eric de Toulouse a fait un câble de ce type très complet avec même arrêt rapide de sécurité. Je ne me vois tout de même pas, quand je vais vérifier la machine d'un ami ou d'un parent, installer un tel système avec mise à la masse et boutons de sécurité pour juste vérifier pourquoi leur machine fait des boucles, a une aiguille montée à l'envers ou a un enfilage mal fait (neuf cas sur dix).

J'ai également, sur "mes Elna" à vocation d'être utilisées plus régulièrement, privilégié les anciens câbles avec prise de terre.


Cela reste un problème important, pour nous qui remettons en route d'anciennes machines qui ne sont plus aux normes, de bien prévenir les utilisateur du problème de mise à la masse. Quand je sorts ma rallonge bizarre cela me permet, ainsi, d'évoquer ce problème avec les personne qui s'en étonnent. Il joue ainsi un rôle préventif!

En effet, il faudrait sur toutes ces machine anciennes installer une mise à la masse... aussi tu as bien fait, GR06antibes, de faire cette juste remarque.

TTrès belle réparation ! J’ai un petit soft spot pour les Berninas, c’était la machine de ma grand-mère, elle était couturière. A mon grand désarroi, sa machine a finie à la casse. A l’époque (y a >10 ans) elle avait était classée pas réparable… ou trop chère pour la machine ! quel dommage ! Mes parents déménageaient, dans son meuble elle prenait trop de place, bref ils s’en sont separé !

C’était quel modèle?