Une des premières Bernina 117 ?

Pendant un temps, j’ai désiré une Bernina 117 pour remplacer ma Pfaff 130 sur laquelle plusieurs choses me déplaisaient. (Depuis, je me suis fixé à une Singer 216G, surtout parce qu’elle prend les canettes, aiguilles et pieds que j’ai déjà, mais c’est une autre question.) À un moment, j’ai cessé de chercher, parce que toutes celles proposées sur Leboncoin étaient loin de chez moi ; et je m’étais concentré sur les « point droit » anciennes qu’étaient les Singer 15 et 66, pour remplacer ma Singer 191B, et qui, elles, étaient accessibles. C’est en allant voir une Singer 15 que je suis tombé sur cette Bernina 117.
Sa propriétaire avait mis une annonce pour une 15 que j’allais voir uniquement pour, précisément, la voir, c’est-à-dire me faire une idée de ce à quoi ressemblait une 15 proposée sur Leboncoin, sans intention de l’acheter. J’ai examiné la 15 en question, qui était toute collée d’huile séchée, et je m’en détournais pour diverses raisons (« beaucoup » de travail pour la réhabiliter, j’allais déménager et j’en trouverais facilement une autre là où j’allais, et puis elle n’était pas jolie,) quand la dame me dit qu’elle en avait une autre, de machine à coudre. « Une Bernina. » Je me dis qu’il y a une chance sur cent pour qu’il s’agisse de la seule Bernina qui m’intéresse, une 117, mais allons la voir quand même. Et surprise, c’était bien une 117 !
Elle était dans son meuble à pédalier. On n’en demandait pas trop cher, la machine était en bon état (excepté qu’elle était collée comme la 15,) je l’ai prise. J’ai pris le meuble avec, surtout parce que la propriétaire le voulait ; et au final j’en suis content, car si je ne garde pas le bois du meuble, qui va m’encombrer jusqu’au prochain tour à al déchèterie, je me suis mis de côté le pédalier, pour l’établir dans un meuble fait sur mesure (pour mon atelier et ma grande taille) sur lequel tournera sûrement la 216G quand je l’aurai refaite.
Et voici l’engin, avec plein d’accessoires, et notamment le couteau à boutonnières avec son cache en carton d’origine et le bloc de bois qui sert de billot de découpe. Aucune mention de K ou de L, ni sur la machine ni sur le livret. Le numéro de série me laisse croire que c’est une des premières, de 1936.







Mais dans ma joie et ma hâte, j’avais omis de regarder attentivement le dessous de la machine. Ce n’est qu’en arrivant chez moi et en me penchant dessus, que je me suis aperçu que le crochet rotatif était manquant !



J’ai vu un fil sur ce forum où le même manque était présenté. Qu’est-ce qui pourrait causer qu’une machine soit entreposée sans son crochet ?

Un mauvais réflexe bien imprudent. La pièce est ancienne ou chère comme  ici .

"quelque chose qui m’évoque une clé plate,"
C'est pour repositionner le crochet et même retirer les morceaux de fils qui passent et se bloque autour

"un petit truc en métal (à gauche des pieds sur la photo,)"
Couvre griffes qui est utilisé avec le pied à repriser, broderie libre , etc (pied plus court)

"pieds dont un à tige haute"
Tige haute sous entend high shank = Faux car hors norme
"adaptateur tige -haute-tige-basse" idem, faux

Merci Éric pour les infos !
Pour ce qui est de "tige haute, tige basse," il n'y a que deux pieds (pas un seul en fait, j'avais omis le pied à repriser) très hauts qui se fixent sur la tige de la machine et se retrouvent à la bonne hauteur pour coudre. Pour les autres pieds (la majorité,) il faut ajouter "l'adaptateur" qui abaisse le point de fixation du pied à la hauteur adéquate.

On est d'accord
Le pied a reprisé directement sur la tige
et le couvre griffes en travers des griffes
Et repris sous la plaque d'aiguille

J'ai une démo quelque part sur le forum...

https://lamachineacoudre.forumactif.org/t4074p100-bernina-117-l-une-suisse-de#51059

Je te posterai une photo si nécessaire, je ne retrouve pas...