Machines ou accessoires à donner : Faire des heureux et éviter la déchetterie à une machine à coudre ou ses accessoires

Le forum étant fermé à toute utilisation commerciale, qu'elle soit directe ou détournée, il n'est pas question ici de parler gros ou petits sous.

Néanmoins, ce principe amène une lacune : que faire d'une machine à laquelle vous êtes attaché mais dont vous devez vous séparer malgré vous ?

Je sais pour héberger chez moi une singer 15K88 que l'on m'a offerte, que parfois la vie ne se déroule tellement pas comme on l'aurait souhaitée, et qu'on peut être contraint de se séparer d'une machine à coudre devenue encombrante alors qu'affectivement elle représente énormément.
Un décès, un déménagement, une mutation etc peuvent être autant de raisons qui conduisent à devoir se séparer d'une machine que l'on gardait en souvenir d'une mère ou d'une grand-mère aimantes, mais la vie étant ce qu'elle est on doit se séparer de la machine qui n'aura pas de place dans un nouvel intérieur.

Que faire ? Comment s'assurer qu'elle n'ira pas en déchetterie, à la ferraille ?


C'est très simple : vous pouvez tout simplement la donner contre une promesse, celle d'en prendre soin.

Avec un peu de chance, un collectionneur ou une collectionneuse proche de vous pourra venir récupérer la machine, et lui faire vivre une semi-retraite heureuse et tranquille à l’abri de l'humidité et de la poussière.

Sachez que, parfois, même une épave de machine peut aider une couturière en difficulté en donnant des organes à une machine en attente de sauvetage.
Un pied ou un accessoire égaré et retrouvé lorsqu'on fait les cartons pour le déménageur peuvent également faire des heureux.

J'estime que cette solution est un bon compromis qui peut sauver une machine et toute la mémoire qui s'y attache de la destruction et de l'oubli.

J'ouvre donc ce sujet, dans l'espoir qu'il n'y aura pas d'abus. De toute manière, toute tentative de détournement commercial se soldera par un échec. Thierry et moi-même avons clairement exprimé nos sentiments à cet égard.


Ce qui compte n'est pas la valeur monétaire de ce que l'on donne, mais plutôt l'amour qui imprègne le geste (Mère Teresa)

C'est sur cette philisophie que j'ouvre, en test, ce sujet.

Il y a des milliers de machines à coudre en vente sur leboncoin.
Il n'y a pratiquement plus de nouveaux collectionneurs ; par contre il y a des utilisateurs potentiels qui cherchent des machines en état de marche, généralement, avec un moteur.
Les machines d'avant 1960 sont très robustes.
On trouve des machines neuves, portatives qui ne tiennent pas de place,  pour pas cher, avec bras libre et zig zag. Je ne dis pas que c'est de la qualité, mais ce que voit l'acheteur, c'est la garantie de 1 ou 2 ans.
Alors, que vont devenir ces milliers de machines fonctionnant avec une pédale dont personne ne veut ?
Que vont devenir les machines d'après 1960 dont le plastique des pignons vieillit mal et pour lesquelles, on ne trouve plus ni pièces détachées ni réparateurs ?
En décoration ? c'est passé de mode ; de plus, ce n'est pas fonctionnel et ça tient de la place.
Vue la faible épaisseur des écrans télé, les tables de machines ne sont plus recherchées pour y poser un écran.
On peut toujours utiliser les pieds pour en faire une table de jardin ou un petit établi.
D'autres idées ?

J'ai pas mal d'accessoires pour les machines anciennes, il faut que je fasse l'inventaire

En 1969 mon patron avait une centaine de Singer industrielle 31k15 et une centaine de pfaff industrielle 134 stockée dans un grenier car plus du tout compétitives .
Elles furent remplacées par des singer 251.
Ces 31k15 et pfaff 134 sont toutes parties pour l'Afrique pour une bouchée de pain je crois même données gratuitement .

Qui voudrait d'une Singer 191, 15k ou autre vieille machine ?
Il y a une Singer 191B chez Emmaüs depuis 3 semaines pour 10 euro, en très bon état. Elle finira à la benne.

En région parisienne, il y a un marché pour les Singer 15B et 191B qui se vendent très bien et partent pour l'Afrique en containers...

J'ai une singer 191b en parfait état grâce aux conseils que vous dispensez dans votre forum et je m'en sers pour coudre toutes les épaisseurs que mes autres machines plus modernes et plus récentes ne supportent pas telle des couettes ou des polaires épais.
Je suis persuadée qu'il y a un marché pour ces bonnes machines en France, il faut simplement que la jeune génération de couturiers et de couturières s'en rende compte, nous sommes à l'époque du recyclage, il y a donc espoir...

C'est bien sûr une question d'infomation.
Un ami a refait la totalité de la sellerie de sa voiture ancienne avec une 191b. Il a passé toutes les épaisseurs, la machine n'a pas bronché.
Ma mère qui a avait acheté une petite Elna ne s'est jamais séparée de la sienne. Elle montait au grenier pour coudre ce que l'Elna était incapable de coudre.

Personnellement, c'est le forum qui m'a donné l'idée et l'envie d'en posséder une. Je coud beaucoup et je n'osais pas passer les épaisseurs sur ma Brother électronique de peur de la casser la sachant fragile à ce niveau de l'avis même de mon réparateur.
J'ai trouvé ma singer 191b à pédale sur le bon coin pour 35 Euros chez un monsieur qui la tenait de sa mère et qui était tout heureux de savoir que j'allais la réutiliser!
Je pense que le forum permet à beaucoup de monde d'apprécier ces belles machines.

En 1969 en tant que mécanicien j'avais récupéré 2 pfaff 134 de chez les ouvrières à domicile ,le patron me les avait données .
J'en avait fait profiter 2 ouvrières .
48 ans plus tard elles les ont toujours et ne veulent pas s'en séparer ce sont des couturieres professionnelles .
Leur seule panne pour les 2 machines les charbons moteurs.

Dans sa notice, la firme MIP écrivait, il y a quelques 70 ans:
"DESCRIPTION
La machine proprement dite, appelée aussi "la tête", peut être livrée suivant le cas
-en mallette, avec manivelle à main ou moteur électrique
-montée sur un socle, dans lequel se loge le système d' entraînement: pédale, bielle poulie et courroie de transmission.
Ce socle est:
-soit une table(...)
-soit un bahut fermé(....)

-soit tout autre meuble en ébénisterie "exécuté sur commande(...)" (Emploi et entretien de la machine à coudre, MIP, p.2)

Il en découle que ce qui est le plus significatif et le plus important à sauvegarder, c'est la machine proprement dite (c'est là qu'on trouve toutes les différences d'une marque à l'autre, d'un modèle à l'autre. Dans les années 40-50, si les tables avaient tendance à se banaliser dans leurs formes, les machines proprement dites innovaient dans la technique et le raffinement. À mon avis c'est ce patrimoine là qu'il faut sauvegarder en priorité. Si vous n'avez pas la place, épargnez au moins la machine proprement dite.
Je le dis, même si en inconditionnel de l'entraînement par pédalier, je trouve que la table est un accessoire fort pratique, et dont je considère la reconversion en table de bar comme une aberration.

Très beau sujet. J'en profite pour vous remercier car c'est grâce à vous que je peux coudre sur la 103K. Elle n'était qu'un objet de décoration, elle est devenue ma machine du quotidien (les autres sont toutes en panne).
Et c'est grâce à cette vieille dame que ma fille s'est enfin mise à la couture. En tournant le volant manuellement mais ça y est, elle a sauté le pas (et c'était important pour son projet professionnel).

C'est aussi grâce à Dododo qui est venue me chercher sur les fées tisseuses (où mon pseudo est bien plus adapté qu'ici) que j'ai réfléchi à l'intérêt de travailler sur des machines datant d'avant l'obsolescence. Ça sera grâce à vous que je pourrai refaire fonctionner Julia.

Savez-vous qu'il existe une association qui lutte contre l'obsolescence programmée ? Il y aurait peut-être quelque chose à mettre en place avec eux ?
Une entreprise à but d'emploi pour la réparation, la fabrication de pièces détachées, la récupération, la promotion des vieilles machines ? Qu'est-ce que vous en pensez ?

J'en pense, quand je vois des appareils aussi performants qu'une Meister101 à point zigzag, ou une Bernina121, à 50€ sur LBC (offres intéressantes, d'autant plus que ces articles sont rares en France) qui ne trouvent pas preneur pendant des mois, pendant que ces dames guettent le prochain arrivage  de Silvercrest (pour durée de vie maximum constatée, de 3 ans, ces engins ne font pas plus que les deux modèles précités), qu'il y a plus qu'un problème, c'est savamment orchestré ce truc là. Mais on peut tenter d'aller contre. La promotion du bon matériel d'occasion est une chose à notre portée!

Il semblerait que pour des gens en bonne santé, ne pas avoir besoin de tourner manuellement le volant pour mettre l'aiguille en haut et ne pas avoir besoin de couper les fils en fin de couture soient des options indispensables...
En tant qu'abonnée aux tendinites chroniques, et ayant plusieurs sortes de machines, je confirme que ces options se justifient pour des personnes ayant des problèmes articulaires. Par contre, pour des personnes jeunes et en bonne santé, c'est du gadget.

C'est vrai, mais soit dit en passant j'ai une Husqvarna de presque 90 ans ...qui dispose d'un coupe-fil.

Bidouilleuse a écrit:Il semblerait que pour des gens en bonne santé, ne pas avoir besoin de tourner manuellement le volant pour mettre l'aiguille en haut et ne pas avoir besoin de couper les fils en fin de couture soient des options indispensables...

Normal quand les pubs matraquent en permanence des slogans tels que "je veux tout et tout de suite" et surtout sans effort...  
Les générations d'après-guerre et des 20/30 dernières années surtout sont les victimes de la consommation à outrance, du "c'est cassé ou ne fonctionne plus ou pas bien, on jette, y' en a plein les magasins et en plus modernes" ... Nous avons connus des familles surendettées parce qu'en achat/remplacement permanents de gadgets et autres accessoires ou appareils "faussement" inutilisables.

Ce que je constate, par l'intermédiaire de notre "petite dernière", est que de plus en plus de jeunes (parmi les jeunes générations arrivant à l'âge adulte et sur le marché du travail jusqu'aux trentenaires) sont vraiment plus sensibles à la préservation de la nature, ne recherchent plus cette vie de "tout confort absolu", ne sont plus aussi sensibles à cette  surconsommation, cherchent avant tout à donner un vrai sens à leur vie et pas juste "boulot-dodo". Ceux-là cherchent à minimiser leur impact sur la nature en réduisant leurs déchets, en réinventant les méthodes ancestrales et réutilisant des objets ou techniques tombés plus ou moins dans l'oubli (construction en terre-paille ou bois-chanvre, etc., réutilisation d'appareils à commande manuelle ou à pied, four à bois... la liste est longue).
Chaque façon de faire a de toute façon son impact et ses avantages/défauts... il faut trouver le meilleur compromis.

Cette manière de considérer la durée de vie des produits manufacturés (entre autre) rejoint de toute façon celle considérer la vie des personnes dites "âgées", soit des "inutiles" à la production et à la mondialisation à outrance, seules comptent encore trop la performance et la rentabilité... (Et là il y a beaucoup, beaucoup à dire et à faire !).
Mais cela change tout doucement, le mouvement se fait peu à peu, espérons que ce ne sera pas juste transitoire.

(Il n'y a qu'à voir déjà ce qu'a donné le confinement forcé : beaucoup ont pu apprécier une autre façon de vivre et ne souhaitent pas revenir en permanence sur leur lieu de travail, ne veulent plus de cette vie "d'avant"..., un certain nombre de personnes ont découvert ou redécouvert ces vieilles machines dans les greniers, maisons de famille et ont choisi de les garder pour s'en servir bien que non électrifiées pour la plupart d'entre elles. Le début d'une ère nouvelle ?   )

Dans le cadre de ma reconversion, je souhaite pouvoir développer des ateliers d'apprentissage couture mais sur les anciennes machines (à pédalier ou non) et n'envisage pas du tout un équipement moderne (hormis la surjeteuse et le fer à repasser... quoique... j'ai aussi les fers en fonte noire ! )

Il y a une façon de faire passer le message. Et quand on explique bien, les gens sont enjoués et je vends pas mal de 15, de 191, et autres du même genre : elles sont jolies, solides et font un travail en épaisseur que ne font pas les nouvelles à moins d'y mettre un gros billet. Vendues restaurées pour le prix d'une Silvercrest, mais je me permets le luxe d'y aposer une garantie de 10 ans. Sur des produits parfois centenaires. Ça fait marrer les gens et je prends pas beaucoup de risques. Et le bouche à oreille marche bien, ils ont l'impression d'acheter un truc unique. Des Lidl il y en a dans toutes les villes. C'est une clientèle qui n'osera pas acheter sur le bon coin un truc douteux ou à bricoler, ils sont habitués au concept "clé en main" ( prêt à coudre, propres, huilées, courroies neuves livrées avec burette d'huile et paquet d'aiguilles et démonstration de couture ) l'essai des 8 couches de jean fait toujours son petit effet et le mélange d'un marketing moderne et des machines anciennes détonne, j'ai pelé toutes les 15 à petit prix du département et on m'en réclame encore. Inconvenient, on se prend au jeu et la "collection perso" grandit, grandit,... En tout cas c'est efficace côté écologique, les usines produisent un peu moins et ça fait un petit boulot en plus du reste.

RLDWF a écrit:Le forum étant fermé à toute utilisation commerciale, qu'elle soit directe ou détournée, il n'est pas question ici de parler gros ou petits sous.

Néanmoins, ce principe amène une lacune : que faire d'une machine à laquelle vous êtes attaché mais dont vous devez vous séparer malgré vous ?

Je sais pour héberger chez moi une singer 15K88 que l'on m'a offerte, que parfois la vie ne se déroule tellement pas comme on l'aurait souhaitée, et qu'on peut être contraint de se séparer d'une machine à coudre devenue encombrante alors qu'affectivement elle représente énormément.
Un décès, un déménagement, une mutation etc peuvent être autant de raisons qui conduisent à devoir se séparer d'une machine que l'on gardait en souvenir d'une mère ou d'une grand-mère aimantes, mais la vie étant ce qu'elle est on doit se séparer de la machine qui n'aura pas de place dans un nouvel intérieur.

Que faire ? Comment s'assurer qu'elle n'ira pas en déchetterie, à la ferraille ?


C'est très simple : vous pouvez tout simplement la donner contre une promesse, celle d'en prendre soin.

Avec un peu de chance, un collectionneur ou une collectionneuse proche de vous pourra venir récupérer la machine, et lui faire vivre une semi-retraite heureuse et tranquille à l’abri de l'humidité et de la poussière.

Sachez que, parfois, même une épave de machine peut aider une couturière en difficulté en donnant des organes à une machine en attente de sauvetage.
Un pied ou un accessoire égaré et retrouvé lorsqu'on fait les cartons pour le déménageur peuvent également faire des heureux.

J'estime que cette solution est un bon compromis qui peut sauver une machine et toute la mémoire qui s'y attache de la destruction et de l'oubli.

J'ouvre donc ce sujet, dans l'espoir qu'il n'y aura pas d'abus. De toute manière, toute tentative de détournement commercial se soldera par un échec. Thierry et moi-même avons clairement exprimé nos sentiments à cet égard.


Ce qui compte n'est pas la valeur monétaire de ce que l'on donne, mais plutôt l'amour qui imprègne le geste (Mère Teresa)

C'est sur cette philisophie que j'ouvre, en test, ce sujet.

Bonjour,
tout d'abord merci pour l'intro... En l'espace de 18 mois j'ai perdu deux mémés que j'espérais rénover alors ça raisonne, forcément.
Le destin m'en a mis une troisième entre les mains et je m'y attèle au plus vite.
Seulement voilà, la courroie est fendue et le bloc tension ne tient plus.
Je lance donc ma petite bouteille à la mer, si quelqu'un a ça sous le coude (ou un lien fiable pour en acheter), elle et moi serions largement reconnaissantes
(il s'agit d'une singer 15 K de 1907)

floflo a écrit:J'ai pas mal d'accessoires pour les machines anciennes, il faut que je fasse l'inventaire

Bonjour floflo, ce serait bien cool je cherche désespérément des cames ou disques pour une 319K à bon entendeur, on ne sait jamais ...belle journée

Merci à RLDWF pour son intro sur le sujet. Et donc, au risque de me répéter : Je donne donne donne donne la Singer à pédale de la mamie de mon mari ! seulement la machine, ou le tout avec table et pédale de fonte (= art que je ne PEUX PAS mettre à la benne).

Bonsoir, je vous ai envoyé un message.
Merci et bon week-end,
Camille

J'ai essayé d'enregistrer ces trois photos sur "Messages privés" pour Kamye, et sur les autres pages où nous avons correspondu au sujet de machines qui ne se donnent ni ne se vendent plus. Mais je ne sais pas si ces photos ont été bien envoyées... . Je ne sais pas trop bien ce que je dois donner encore comme référence de cette machine.
Encore une fois, je réponds à Kamye ici :
nous habitons à 3 heures du 92, à Beaune-d'Allier, 7 kms de la sortie d'autoroute de Montmarault. ça fait loin évidemment, pour une machine qu'il faut réparer. Mais c'est comme vous voulez !
Bonne journée !

Bonjour,
J'espère être au bon endroit, je cherche à réparer le bloc de tension de ma Pfaff, qui a d'abord commencé à sauter des points, puis m'a ajouté des bouclettes en mode vilaine.
La molette de réglage m'est restée entre les mains, puis le dispositif au complet m'a (presque) sauté à la figure. J'ai rattrapé tous les morceaux mais... en désordre.
je me suis inspirée de la photo de l'article https://lamachineacoudre.forumactif.org/t6233-bloc-tension-pfaff-hobbymatic-803#85930 , tout semble conforme mais le problème persiste.
Je me demande si le petit ressort ne serait pas détendu?
Quelqu'un saurait me conseiller svp? ou bien vaudrait-il mieux changer tout le bloc-tension?
à bientôt vous lire, & merci d'avance.

Non, tu n'es pas au bon endroit !

Si c'est une Hobbymatic 803, tu poses ta question à la suite, si c'est une autre tu ouvres un nouveau post dans "Pfaff" dans le même style.