Brunet de Bordeaux: Restauration

Vidéo de la Tschiemer pour Bipe Bipe
(le lien était actif, plus haut)

Je ne voulais pas empiéter Pascal... (cela m'a permis d'apprendre comment faire ces liens "écrits". Je n'apprends les fonctions de ce forum que au cas par cas).

J'allais ranger la machine pour plus tard mais je vois que la fleur peinte sur la table a des impacts... je vais restaurer, au moins pour arrêter la corrosion et, puisque j'ai des pinceaux en main, faire un peu de peinture "artistique" (juste les raccords).

J'avais hésité sur la taille  du manche de pinceau pour faire les cocons (légèrement conique et qui glisse bien). Quand j'ai vu que l'enroulage se faisait bien et que le décalage des spires était gérable à la main, j'ai pensé prendre un plus fin pour les prochains cocons, hors, cette taille qui à laissé un large dévidoir au centre a bien fonctionné (Le cocon fonctionne encore). Je pense que ce sera la bonne taille pour que le fil se dévide bien et ne frotte pas trop sur les spires "intérieures". Le coup de laque me semble bien aussi (à l'époque un petit "doigt" d'amidon était envisageable, "tout le monde " avait çà sous la main), cela stabilise la forme du cocon qui peut ainsi se stocker dans une boîte  et être manipulé avec plus de sécurité.

Pour un collectionneur, faire les cocons à la main est tout à fait envisageable. Je jetterai un coup œil sur l'appareil à cocons de Lachenaude pour voir comment techniquement ils ont résolu le problème. L'appareil, bien sûr était nécessaire pour un usage industriel.

Ce sont des machines de transition, c'est ce qui les rend intéressantes pour les collectionneurs et historiens de la méthode. Très rapidement ils ont inventé la fusette, le bobinoir et des blocs de tension plus rapides à enfiler et régler. Il y a justement sur LBC une "Tschiemer" de type "Brunonia" avec navette à fusette et bloc "à poulie". Vu le temps d'activité de la marque on voit que très rapidement le marché a évolué vers les allemandes.

(la machine est incomplète il manque, au moins, la manivelle et le bloc de tension mais reste intéressante pour le médaillon "Tschiemer")

Merci les gars, désolée j'ai lu ça tard hier soir, la fatigue sans doute En tous les cas, ça y est c'est visionné, quel travail d'équipe ! Bravo pour vos recherches et votre investissement, je continue de suivre (enfin j'essaie, sans louper les liens vidéos ce coup ci, me voilà prévenue !) avec intérêt

Oui, post très intéressant à suivre, beaucoup d'infos et de découvertes sur ces anciens modèles...
Merci à vous tous !

Le sujet est très près de la fin à présent 

Reste une Miliac ou autres à trouver pour Marie,  et au cas où un magasin en France faisant toujours le Service Après Vente



(........) La médaille Tschismer n'est pas donnée, mais l'amour n'a pas de prix

Quoi, t'achètes?... Ah, cet amour des médailles te perdra! (il me manque celle des sauveteurs... demande à Thierry)

j'ai travaillé aujourd'hui un peu sur la Tschiemer. Je reviens sur tes essais avec MarieH où vous avez bataillé pour régler l'aiguille. Sur ces machines une marque sur la barre d'aiguille permet lorsque le trait est à fleur avec le bâti de régler l'aiguille dont le chas doit être lui à fleur avec la plaque d'aiguille. C'est commun à beaucoup de machines de cette époque. Pour mettre l'aiguille en bonne place, je passe un fil qui la retient verticalement le temps de baisser la tige d'aiguille et resserrer la vis d'aiguille.

Lors de mon premier essai j'ai réglé avec la navette. J'y ai pensé plus tard et j'ai vérifié, aujourd'hui si une fois l'aiguille réglée et fonctionnelle il n'y avait pas une marque quelque part. Elle est, sur ma machine, derrière la barre d'aiguille côté ressorts.


Tu me diras, Pascal, si la tienne a aussi cette marque. Si elle n'y est pas, tu peux la faire.

Je reviens vers toi ce soir, ce matin lundi, j'avais la tête sur d'autres sujets  


Bataillez est un bien grand mot


Effectivement j'ai bien le trait sur la tige d'aiguille dont tu me parles





Sachant que l'on a théoriquement les mêmes aiguilles, une fois le trait mis au ras de la tête, le chas se trouve totalement découvert au dessus des plaques .

Cela laisserait à penser que je devrais encore descendre l'aiguille de 5 mm ????

Si haut, le fil n'aurait pas du être crocheté. Tu n'as pas bougé l'aiguille depuis tes essais?

J'ai, par le fait, pris le problème à l'envers. J'ai d'abord réglé l'aiguille par rapport à la navette dans sa position dynamique de couture avec le chas de l'aiguille à 2 bons mm sous la pointe de navette. La machine à cousu.

Le lendemain j'ai eu l'idée, avant de démonter l'aiguille de faire une marque sur la tige d'aiguille comme sur la Hurtu et bien d'autres machines de cette époque, là, surprise, j'ai vu la marque. Elle était tellement à fleur avec le bâti que je ne l'avais pas vu lors de mes premiers essais. De plus la tige d'aiguille n'était pas nettoyée comme il faut. J'ai cousu avant de nettoyer la machine, c'est ballot, mais c'était urgent!

C'est maladroit, j'aurais du vérifier d'abord. De toute façon il aurait fallu vérifier au niveau de la navette pour confirmer que c'était les bonnes aiguilles.

Cela m'a fait cogiter le ciboulot lors de la PPP (Position Parallèle au Plafond ou Plancher pour d'autres) et j'en avais déduit que je n'avais pas la bonne longueur d'aiguille préconisé par le fabricant 

Tout est va donc bien Simanco,  et découverte du repère sur la tige, pas belle la vie

Ce sont des repères de "brigands", mon Alfa 100 n'en avait pas et j'ai fait la marque quand j'ai bataillé avec les douilles à double aiguille. Contrairement aux marques des machines "modernes" qui indiquent la position de la synchronisation du crochet, ces marque aident au réglage de l'aiguille qui à l'époque devaient avoir des longueurs diverses. La finalité n'est pas la même. Sur mon Alfa j'ai fait cohabiter les deux.

Je reviens sur la page 5

Pascal le dob a écrit:
Beaury aussi n'aurait pu livrer que les machines à coudre « Berthier » sans la marque déposée, devenue propriété de la Société générale. Cela expliquerait pourquoi les machines à coudre Berthier apparaissent souvent dans les collections sans la plaque de marque Berthier d'origine. Ils montrent seulement une plaque signalétique des détaillants sur le côté avant ou un nom de détaillant estampé dans une plaque coulissante. Curieusement, celles-ci se retrouvent souvent dans la région bordelaise vendues par Milliac, Tschiemer ou Brunet.

À partir de 1889, Ricbourg fait de la publicité (avec la marque originale Berthier) en tant que seul propriétaire des brevets et marque de Berthier. (unique propriétaire des brevets et de la marque de Berthier)

Il y a un truc de chez Majax que j'avais signalé ici

https://lamachineacoudre.forumactif.org/t3112p25-berthier-de-lachenaude

Pascal le dob a écrit:ces 3 trous de fixation sur la face



Je ne doute pas que ce soit une Berthier

Par contre cette machine fut vendue en 1er sous un autre nom, ne nécessitant qu'un trou pour y fixer son logo. Pour Berthier on rajoutait 2 trous sur la face à demande


Reprenez les 2 photos des ensembles complets...... 2 piétements totalement différents

J'en profite pour mettre en ligne la " fille ainée" de la Brunet ..... La Tschiemer n°3 de Simanco, un beau post bien détaillé sur le travail réalisé ainsi qu'une belle vidéo de la machine en fonctionnement


https://lamachineacoudre.forumactif.org/t4333-la-tschiemer-n-3-de-simanco33

Dommage que je n'ai trouvé que cette photo

Ce model se situe dans les années Tschiemer et Brunet car:

- Un lit à 3 pieds et col de cygne à l'identique, on y retrouve aussi certains accessoires de la tête, et une belle décoration  

Les modifications apportées sur cette machine

- Les batons du volant et une tête un peu différente:



- manque un système de ressort au niveau du relevage du fil je pense

- manque le revendeur, ça c'est vraiment ballot sur ce coup

Oui c'est ballot, tu aurais pu lui fabriquer les ressorts... ceux que tu m'as fait vont très bien.

J'ai redirigé la réponse vers la Parisienne. Je vais voir si la revue Imacs News que j'évoquais dans la réponse a déjà traité nos Brunet, Berthier ou Tschiemer...

...

Oooh là là, on est allé à tes choux, je le vois, un raté rectifié d'après tes dires, et un de plus au dessus... Di diou... Tranquille Mimile

J'ai essayé de faire la manip avec "Edge" le p. de navigateur "Microsoft"... Il fait des aberrations avec les images jointes, les liens forum et les liens Internet. J'aurais dû, comme quand j'édite un post, passer sur "Firefox" qui lui fonctionne parfaitement avec le forum. Madame a son "Win 11" pour ses assos moi j'ai gardé mon brave "Seven" qui a l'air de détester  "Edge". (je me relis et je me demande si c'est bien moi qui ai écrit ces mots?)  "  "

Pascal le dob a écrit: Question: à quoi pourrait ressembler les Tschiemer N°1 et 2 ????

Simanco33 a écrit:Les mêmes, celle là c'était la 3ème en entrant... ou la 3ème vendue.

Je pense que tu t'es foutu un peu de ma margoulette, tu sais que je prends tout pour du pain béni


Voilà le fin mot de l'histoire...... voici les dessins des brevets Berthiez dont la N°3 fut vendue





La N°2 correspondant à la Magicienne réalisée par Berthiez

La N°3 est celle que tu as .... 1ère sortie peut être aussi par Millac

La N°4 est l'industrielle que nous ne connaissons pas de visu mais qui fut dessinée


A l'inverse des Parisiennes,  l'industrielle est connue réellement mais que personne ne fait mention dans les archives

Une N°4 en industrielle, bien, bien... Tu m'as dit une fois qu'il y avait des TSchiemer avec navettes / fusettes, penses-tu que cette N°4 avait une fusette ou employait-elle encore des "cocons" (  )

Juste une question....
D'où sort cette gravure des modèles Berthiez ? (pub, catalogue....)
c'est une référence intéressante, d'autant que les systèmes de ressorts de tension du haut ne cadrent pas avec le peu d'd'images ou photos connues jusqu'aujourd'hui

Le texte qui accompagne cette gravures ne donne-t-il pas d'indications sur la façon d'installer la "coconeuse"... ni sur la dénomination d'origine de cet accessoire?

Ceci restera donc son nom d'usage (dans le forum) : "les navettes à cocons"... qui osent fonctionner sans fusettes et c'est justement à çà qu'on les reconnais!

@Simanco, Tchismer non, mais j'y viendrai bientôt, du pain j'en ai, mais la prochaine sera celle de Loutte

Ne me demande pas tout..... non rien au niveau coconneuse, navette et autres .....c'est déjà bien voir cela  

Et si j'avais eu cette photo avant , j'aurais compris surtout bien plus vite le systême de tension de fil(surtout que le voit bien) mais rien de grave, cela m'a permis de me faire tourner le ciboulot (j'aime enco ben) et d'y arriver

C'est vrai que de voir passer le fil sur cette pièce qui nous interpellait tant, à l'époque, nous aurait bien avancé mais la recherche sur cette machine aura été bien intéressante!

Bonjour
Pour répondre à la question de Lachenaude .
La gravure est extraite du livre Old French Sewing machines écrit par Péter Wilhelm .
Un bouquin particulièrement intéressant que certains ont sous la main .La bible des machines Françaises.
La Berthier 2 ressemble à la Magicienne sans en être vraiment .
La Magicienne est la version brevetée par Berthier mais peut être pas produite ou alors si peu que personne ne l'a jamais vue .Elle aurait pu s'appeler Berthier 1 mais simple hypothèse sans preuve .
Gravure intéressante qui indique que les 3 modèles ont cohabité.
La 2 peut être un peu avant que les 2 autres mais restée sur le marché avec les 3 et 4 .
On retrouve cette répartition des modèles aussi chez Peugeot et Hurtu
La Berthier 2 est aussi avec navette cocon .Elle a une cousine ,mal connue mais tout aussi belle ,sous le nom de Alminana et Sarkissian .
La littérature est floue sur la paternité de cette dernière.
Un article intéressant à lire à son sujet sur le site Needlebar