Restauration d'une AVRIAL

C'est joli mais le positionnement de la machine n'est pas logique.

Tu as loupé quelque chose dans les posts un peu au dessus de cette page

Lors de la récup de ce tripode , le plateau n'était pas dans le bon sens mais il m'a interpellé pour la présentation des machines de Marie au fur à mesure de ces machines

Sous cet angle, on peut voir la machine, le pédalier et surtout le volant aussi, dans n'importe quelle configuration... le long d'un mur, en coin ou autre ..... Ce qui n'est pas le cas sur la "little"

Les passages de la courroie ne sont pas fait

Aujourd'hui en présentation déco, bien malin si une personne s'aperçoit d'un malaise

Mais oui !, c'est vrai que posée ainsi elle n'est pas fonctionnelle... je me suis arrêtée sur l'aspect esthétique de la restauration, mais il faut que les deux "roues" (volant et roue du dessous) soient dans le même alignement pour que la machine puisse être utlisable avec une courroie et donc les "pieds-pédale"...

Je suis plié de rire à vous lire

Tout est dit depuis longtemps, c'est une table de décoration pour diverses machines à mettre en expo

Et ma foie, elle a un très bon rendu en déco puisqu'il n'y a que Thierry pour s'en apercevoir


Le but espéré est parfait .... Merci à vous

En déco, elle est parfaite, c'est sûr mais c'est vrai qu'en y regardant de plus près comme l'a fait Thierry cela déconcerte...

A présent surtout

Il est beau ton guéridon... si tu repasses à Bordeaux porte le, je sais les faire parler... on interrogera directement M. Hurtu ou Merritt Singer qu'ils nous causent vieilles fontes...

"Isaac si tu es là tourne la roue un tour!"

L'Avrial (n°2) est de retour à la maison. Elle est magnifique!


1ère étape : remettre une aiguille. Zut... l'aiguille 287 qui convenait pour la première Avrial (disons n°1...) ne s'insère pas dans la tige d'aiguille de la n°2...
Il faut une aiguille dont le talon soit inférieur à 1.60 mm. Après plusieurs tentatives infructueuses, j'ai fini par trouver une aiguille qui convient.
2ème étape : La navette... Celle de la n°1 était une navette "bateau", celle de la n°2 est une navette "obus"... elle n'est pas en parfait état car la languette à l'intérieur qui permet de freiner la bobine de fil, ne plaque pas très bien contre le bord de la navette. Le fil de la bobine se déroule trop facilement. Même en serrant la petite vis à fond, pas moyen d'arranger la tension.
La photo de la navette a été prise avant son polissage par Pascal.


J'ai "bataillé" pendant un bon moment avant de pouvoir faire quelques points à peu près acceptables :


Points vue de dessous :


Je m'interroge sur cette fente. Est-ce une déterioration ou a-t-elle une fonction?  

Il faudrait une petite vidéo pour voir le travail de la "pompe" même sans tissu.

Pascal le dob a écrit:...un peu bidouillé me dit elle ?
En regardant cela de près, non c'est modifié d'origine et d'usine
A 1ère vue c'est idem.... mais comme d'habitude rien n'est pareil en tout  Au niveau du puit de crémaillère: Pas de jeu pour le glissement de la tige

La tige est coupée et reboulée

Le mécanisme intérieur d'embrayage à galets est enlevé

Sur l'Avrial n°2, le système de "pompe" a été supprimé intégralement.

Seul point commun, comme sur l'Avrial n°1, pour coudre, il faut tourner la manivelle dans le sens des aiguilles d'une montre.

OK! courroie donc. Vu les jolies machines que tu possèdes tu devrais te faire une table d'époque avec un bois, le plus polyvalent possible, pour de temps en temps dégommer tes "antiques". Pas forcément la "monopode" qui est, elle même, antique.

Ou alors, en perçant proprement le volant à un tout petit diamètre, tu devrais pouvoir adapter un (joli) maneton en bois que tu pourrais adapter, toujours le même, aux machines sans pédalier, juste pour les faire tourner régulièrement lors des essais de couture.

Je suis plein de conseils! C'est que je suis en ce moment plein d'interrogations et... l'un explique l'autre, si j'ose dire ...  je me comprends.

Excellent Simanco, je vois que tu as suivi le sujet


Le maneton s'y trouve




Si tu veux voir la fabrication du maneton, soit tu retournes une page en arrière ou tu cliques sur le lien ci dessous  


https://lamachineacoudre.forumactif.org/t1928p150-restauration-d-une-avrial

Tu sais bien que j'ai les neurones qui s'évaporent!

Sur les photos du haut je ne voyais pas (c'est pareil les cellules  bâtonnets) :


De plus j'adore provoquer de la texture au débat (bien sûr sans polémique, Victor!)

Arrête l'eau de Bordeau, elle est trouble, écoute moi, passe au vin

Ou bois l'eau des Ardennes, elle est plus fraîche pour réveiller la mémoire !

MariH a écrit:L'Avrial (n°2) est de retour à la maison. ........................................................
Je m'interroge sur cette fente. Est-ce une déterioration ou a-t-elle une fonction?  

Une simple suggestion :
En comparant avec d'autres machines plus récentes qui, une fois la plaque glissière rabattue laisse une fente qui permet de ne pas coincer le fil de canette au premier point :
Fente servant à sortir le fil de la fusette (de dessous la plaque-glissière) pour que l'aiguille l'attrape au premier point et le ressorte par le trou d'aiguille ??

Sous toute réserve

Rj2

C'est vraiment judicieux le descriptif que tu viens de nous détailler  

Il est vrai que la fente est d'usine 

Rj2 je pense que tu as mis dans le mille

J'ai, en effet, plusieurs machines qui ont une fente sur la plaque pour que le fil, laissé à lextérieur, ne soit pas retenu lors de la première remontée de fil provoquée par l'aiguille. Sur les premières "vibrantes" il fallait pousser tout le bout de fil de la fusette à l'intérieur de la machine pour qu'il ne se coince pas avec la plaque d'aiguille. J'ai déja coincé le fil avec ma plaque d'aiguille lors de mes essais et par la suite compris l'usage de cette fente.

Là la Hurtu P11 (de chez Brunet) pas pratique car il faut oter la plaque pour passer le fil. Je dois en avoir d'autres plus logiques.

C'est bien vu. J'ai l'habitude de remonter le fil avant de fermer la plaque mais je trouve intéressant que certains concepteurs aient prévu ce détail.

Une envie de recommencer ?


En Normandie, pas très loin de la maison.

Astucieux, merci! Je vais tester dès aujourd'hui!

@ Vincent: il manque le socle sur les photos et le pommeau certainement

Perso Non mais il y a tous les détails sur ce post de quoi faire une belle machine

Qu'on se le dise !!!!

Voilà que je percute, vraiment sympa le pneu de la grosse "firma" du téléphone.... Nickel

Bonsoir
Très joli ce pied guéridon de présentation .
D'origine il est coiffé d'un plateau rectangulaire dont le plus grand coté est dans l'axe du volant moteur donc à la perpendiculaire de celui qui est monté actuellement .

reste à mettre dessus la machine qui va avec ....

Hurtu principalement ou Pierre Bouche ( la même que sur la photo publiée précedemment dans ce post ). Je sais pas où elle a été prise celle là mais j'aimerais bien visiter les lieux ...

Pascal le dob a écrit:

Pas trop compris sur la machine sur ce tripode ...... Parisienne

Hurtu ou Pierre Bouche ..... au cas où, quel modèle d'Hurtu ?

A te lire

Hello
Sur la photo ,c'est une Pierre Bouche .
Machine française particulièrement rare qui se monte sur le guéridon Hurtu .
Les Hurtu qui vont habituellement sur ce guéridon sont les Abeille et Productive
Sur le site ISMACS, à la rubrique Hurtu ,on peut voir une Abeille sur le guéridon .
Photo tirée du musée Thimonier Doyen près de Lyon .
Le plateau comporte 4 plots en laiton qui dépassent et permettent d'arrimer la machine sur ses pieds qui sont perforés au bon endroit .
L'Avrial ne va pas sur ce guéridon ni aucune autre table d'ailleurs car son volant ,s'il n'a pas été modifié ,ne comporte pas de gorge .
L'entraînement au pied est possible grâce à un mécanisme subtil que vous avez probablement trouvé ou déduit lors de la restauration .
Il n'y a donc pas besoin de table spécifique .
Extraordinaire machine l'Avrial car elle possède les 3 modes d'entraînement connus .Et en plus elle est belle !!