Singer 12 Nacrée + une 12: Restauration

Depuis le temps que j'en présente, j'ai tendu le dos, mais elle est bien arrivée

Ca c'est de l'emballage et cela rassure en déballant  














Elle sera chouchoutée cet été

J'ai pu lire, il n'y a pas longtemps que la valeur d'une machine était en dessous du prix d'achat, ici le prix du transport chez MR pour un poids de 20kg m'a couté 66% plus cher que le prix de la Doudouce

Ce sera aussi certainement la 1ère de ce style restaurée sur le forum

Wouha !!! Super belle !!! Et quel paquet bravo ! Et je retiens le coup des caisses j’aurais pas pensé…!!!

Très jolie déjà avant même le coup de chiffon magique ! tu vas pouvoir te faire plaisir sur ce coup-là encore !!
Emballage digne de figurer dans le "best-of" ou le "top 10" des emballages sécuritaires/sécurisés pour les machines !!

L'emballage: génial! La machine est trop belle!

   

j'ai hâte!

Bravo, il lui faudra une table de prestige, aussi!...

Merci pour cette idée mais j'ai déjà plus de tables que de chaises

Pas de souci, j'ai depuis longtemps de quoi la remettre en portable

Hier j'ai commencé à regarder de plus près cette machine afin de la remettre en portable, regardé aussi les 4 à 5 posts parlant de la singer 12

Pas appris grand chose en lisant tout cela

Je possède 2 portables dont je me suis apperçu de plein de différences

La n°1 :

Dessous du socle composé de 3 encoches rétratables certainement pour la fixer et l'encastrer sur un plateau approprié




Ce système de débrayage du volant




La manivelle d'entrainement pour le volant




La n°2 correspond à la nacrée


Le dessous du socle ici est composé de 4 pattes rétractables




Autre model de débrayage du volant




Autre système d'entrainement du volant par la manivelle




Jusqu'ici c'est de l'info, à présent cela se gâte pour passer une machine sur table à une portable










Le garde "boue" de la nacrée n'a vraiment pas la même ouverture de passage, la patte de fixation ne va pas pour le dévidoir, je suis trop haut de 5 mm





Je peux changer de carter (nb 2)....  oui, c'est le plus simple ..... mais celui là est nacré


Donc c'est en doux rêve de passer d'une table à une portable à moins d'avoir le carter allant avec, on ne nous dit pas tout
 


Tout cela me donne matière à cogiter de mon coté,  ça va le faire

De la lecture intéressante sur ce post perdu de vue que je n'avais pas retrouvé dimanche

https://lamachineacoudre.forumactif.org/t4722-une-petite-singer

Thierry_H a écrit:
Premières machines fabriquées au royaume uni, une numérotation "générale" (qui permet de la dater) et une numérotation interne à l'usine de Glasgow ou Clydebank.
https://ismacs.net/singer_sewing_machine_company/why-two-serial-numbers.html

La notice en Français:  http://t.hacquard.free.fr/site4/notice_12.html

Je reviendrai sur la numérotation car je suis un peu paumé



La N°1 me semble plus vieille avec son débrayage rond et celle ci possède le plus grand numéro




La N°2




La nacrée




La N°1 le volant possède des branches plus épaisses et de forme plus galbées que les 2 autres


Question: Qu'elles seraient les dates de ces 3 machines ainsi que les villes de fabrication ?

Merci par avance

1) 1885
2) 1884
3) 1881
Sous réserve que j'aie bien lu les numéros.

L'usine Kilbowie est sortie de terre en 1882, donc la plus ancienne aurait été assemblée à Glasgow, les autres seraient de Kilbowie.

Merci,

Je me suis donc planté sur le ressenti visuel de ces machines suite au deux embrayages.

Pourtant je trouvais celui à cliquet ou à basculement bien plus pratique à mettre en oeuvre que celui rond à tirer.



Je trouve bizarre que cette adaptation de table n'ait pas prospéré, une 2 en 1 (certainement pour vendre 2 machines)

Chez Mundlos




https://lamachineacoudre.forumactif.org/t43-une-15-russe

Je suppose que cette option était plus chère. En plus, elle n'est pas compatible avec le piétement standard chez Singer. Du coup, on en voit très peu. Par contre j'ai plusieurs socles qui comportent le passage de courroie.

Ma 12 avec embrayage à cliquet est de 1877.

C'est ballot que ça n'aille pas sur un piétement standard

Parisienne m'a transféré deux liens très intéressant cet après midi

https://www.singersewinginfo.co.uk/12

http://needlebar.org/main/early12s/index.html




Usines Singer - Elizabethport, New Jersey, États-Unis

En 1857, la première salle d'exposition et le siège social de Singer se trouvaient au 458 Broadway, à New York, avec 3 petites usines de fabrication situées dans la ville. Les usines de fabrication d'origine étant incapables de produire suffisamment de machines à coudre pour satisfaire le marché en expansion, The Singer Company a acheté un terrain de 32 acres à Elizabethport, à la périphérie de la ville d'Elizabeth dans le New Jersey. En 1872, la Singer Manufacturing Company a ouvert une grande usine de fabrication à la pointe de la technologie. À l’époque, on disait qu’il s’agissait de la plus grande usine au monde consacrée à la fabrication d’un seul produit.

ElizabethPort


(Image fournie par la Société historique : Elizabeth NJ Inc.)


Le 7 mai 1890, l'usine subit un incendie majeur. Heureusement, une grande partie du stock n'a pas été endommagée et les locaux ont rapidement été reconstruits et la production a repris.

Pendant la Grande Guerre de 1914-1918, l'usine Singer Manufacturing d'Elizabethport produisait des canons de 75 mm et des pistolets automatiques de .45. D'autres usines Singer à Kilbowie en Écosse et à Podolsk en Russie produisaient également des munitions, des armements et des obus d'artillerie.

Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, les usines Singer aux États-Unis et en Écosse furent à nouveau rééquipées pour l'effort de guerre. Cette fois, ils produisirent des armements allant des pistolets et canons anti-aériens aux pièces moulées pour les segments de piston des moteurs et les pales d'hélice en bois. L'incendie majeur du magasin de bois Singer pendant le Blitz de Clydebank signifiait que l'usine d'ébénisterie Singer à Thurso , Québec, Canada, produisait de fins placages destinés à être montés sur les ailes d'avion. En Allemagne, l'usine Singer de Wittenberge produisait des uniformes et des armements pour l'armée allemande.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, l'usine Singer d'Elizabethport employait 5 000 travailleurs et l'usine, qui s'étend aujourd'hui sur 113 acres, comptait 48 bâtiments avec un total de plus de 2,6 millions de pieds carrés. L'usine était une usine intégrée et autonome, produisant tout ce dont elle avait besoin pour approvisionner les machines à coudre. Elle a également fourni des pièces de machines à coudre et des machines pour fabriquer ces pièces à d'autres usines Singer à travers le monde. Pendant cette période, les expéditions dans toute l'Europe étaient limitées et Elizabethport est intervenue pour fournir les machines à coudre familiales et les pièces de machines normalement produites à Clydebank.

Avec l'augmentation de la quantité d'acier et d'aluminium nécessaire à la production de munitions, la production américaine d'articles civils tels que les machines à coudre a été complètement arrêtée. De juin 1942 à juillet 1945, Elizabethport a complètement cessé de fabriquer des machines à coudre domestiques, même si elle a continué à produire des pièces de rechange, des aiguilles et des séries limitées de machines industrielles. À la fin du mois d'août 1945, la production reprit et 10 000 machines à coudre domestiques modèle 15 et 10 000 modèles 66 furent les premières à sortir des chaînes de production d'après-guerre.

L'activité de l'usine d'Elizabethport a fortement chuté à la fin des années 1970 et dans les années 1980, lorsque l'usine a cessé de fabriquer presque toutes les machines à coudre, à l'exception des machines à coudre industrielles.

L'usine comptait moins de 1 000 employés lorsque sa fermeture a été annoncée en février 1982. Après la fermeture, le bâtiment d'origine de l'usine de briques construite par Singer a été converti en unités industrielles plus petites.


Usines Singer - Kilbowie, Clydebank, Écosse

En 1867, la Singer Company décida que la demande pour ses machines à coudre au Royaume-Uni était suffisamment élevée pour ouvrir une usine locale. Glasgow a été choisie pour ses industries de fabrication du fer, sa main-d'œuvre bon marché et peut-être parce qu'à l'époque, le directeur général de la société américaine Singer Sewing Machine Company était George McKenzie, d'origine écossaise. L'entreprise a obtenu un bail sur un terrain situé au 1 Love Loan, rue High John, près de la gare de Queen Street, et des machines et des pièces de machines ont été expédiées des États-Unis. La demande de machines à coudre dépassa la production de la nouvelle usine et, en 1873, une nouvelle usine plus grande fut achevée près de Bridgeton Cross. Singer employait désormais plus de 2 000 personnes en Écosse, mais ne parvenait toujours pas à produire suffisamment de machines.

En 1882, George McKenzie, qui allait bientôt devenir président de la Singer Sewing Machine Company, entreprit la cérémonie d'inauguration des travaux sur 46 acres de terres agricoles à Kilbowie, Clydebank et la plus grande usine Singer au monde commença à être construite. À l'origine, deux bâtiments principaux ont été construits, chacun mesurant 800 pieds de long et 50 pieds de large et 3 étages de haut. Ceux-ci étaient reliés par trois ailes. Construite au-dessus de l'aile centrale se trouvait une immense tour d'horloge de 200 pieds de haut avec le nom « Singer » clairement affiché à la vue de tous à des kilomètres à la ronde. 2-3/4 miles de lignes ferroviaires ont été posées à travers l'usine pour relier les différents départements tels que la chaufferie, la fonderie et l'expédition et aux lignes entre les gares de Glasgow, Dumbarton et Helensburgh. Robert McAlpine and Co. était l'entrepreneur en construction et l'usine a été conçue pour être résistante au feu avec des gicleurs d'eau, ce qui en fait l'usine la plus moderne d'Europe à cette époque.




Kilbowie
Au fur et à mesure que les différents départements de l'usine étaient achevés, les ouvriers ont déménagé des anciens sites vers le nouveau à Kilbowie et l'usine a été achevée en 1885. Avec près d'un million de pieds carrés d'espace et près de 7 000 employés, il a été possible de produire en moyenne 13 000 machines par semaine, ce qui en fait la plus grande usine de machines à coudre au monde. L'usine de Clydebank était si productive qu'en 1905, la société américaine Singer créa la Singer Manufacturing Company Ltd. en tant que société enregistrée au Royaume-Uni. Même si Kilbowie, Clydebank était à l'époque la plus grande usine de machines à coudre au monde, la demande continuait à dépasser la production, de sorte que chaque bâtiment a été agrandi jusqu'à 6 étages.




Tour de l'horloge Singer
En 1911, douze polisseuses d'ébénisterie de l'usine de Kilbowie se sont mises en grève lorsque leur travail a été réorganisé de manière à augmenter leur charge de travail mais à diminuer leurs salaires. En deux jours, la quasi-totalité des 11 000 salariés se sont mis en grève en signe de sympathie pour les femmes. L’expression de solidarité était très probablement due à l’influence des travailleurs industriels de Grande-Bretagne (IWGB) et du Parti travailliste socialiste, tous deux actifs au sein de l’usine. Ces deux groupes politiques ont tous deux promu l’idée du syndicalisme industriel et donné la direction aux grévistes. En réponse, la direction de Singer est passée à l'offensive en fermant les usines et en menaçant de transférer la production vers d'autres usines en Europe. Ils ont également fait savoir qu'ils veilleraient à ce que les travailleurs aient de grandes difficultés à trouver un autre emploi dans la région de Glasgow si la grève ne prenait pas fin immédiatement.

Après l'ultimatum de l'entreprise, les travailleurs ont voté en faveur de la fin de la grève et le comité de grève n'a eu d'autre choix que de reconnaître sa défaite. Le conflit se termina par un retour au travail inconditionnel le 10 avril 1911. Peu de temps après, l'entreprise lança une campagne de victimisation systématique qui aboutit au licenciement de plus de 400 travailleurs, dont tous les dirigeants de la grève et les membres de l'IWGB.




Kilbowie
Un autre événement marquant dans l'histoire de l'usine s'est produit dans la nuit du 13 au 14 mars 1941, lorsque des bombardiers allemands ont attaqué les chantiers navals et les usines industrielles de Clydeside. La première nuit, au cours d'un bombardement de neuf heures, plus de 200 bombardiers ont largué des bombes explosives, des bombes incendiaires et des mines terrestres. Les principales cibles visées étaient les chantiers navals John Brown and Co. et les munitions produites dans l'usine Singer Sewing Machine Co., mais c'est la ville elle-même qui a subi le plus gros des dégâts. L'usine Singer et sa célèbre tour de l'horloge ont été gravement endommagées lorsque des bombes incendiaires ont atterri sur le parc à bois de Singer, provoquant un énorme incendie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Singer continue à produire des machines à coudre, mais en plus petit nombre. Ces machines étaient nécessaires pour fabriquer des uniformes militaires et pour permettre aux membres du public de « se débrouiller et de réparer ». Étonnamment, les machines ont continué à être fabriquées avec des pièces nickelées et leurs décalcomanies dorées ornementales caractéristiques.

L'usine Singer produisait également des munitions pour l'effort de guerre et possédait sa propre unité de Home Guard afin de pouvoir être protégée si elle était attaquée par une invasion allemande. Au cours de la deuxième nuit de bombardement, la ville a subi encore 7 heures et demie de bombardements intenses. Au cours des deux jours, 528 civils ont été tués et plus de 617 grièvement blessés. Plus de 35 000 civils ont perdu leur maison, dont beaucoup étaient des ouvriers des chantiers navals et des employés de Singer qui vivaient dans les immeubles de Clydebank, à proximité des usines.

Depuis son ouverture en 1884 jusqu'en 1943, l'usine de Kilbowie a produit environ 36 000 000 de machines à coudre. Singer était le leader mondial et vendait plus de machines que tous les autres fabricants réunis. Au sommet de sa productivité au début des années 1960, Singer employait plus de 16 000 personnes, mais à la fin de cette décennie, des licenciements obligatoires avaient lieu et, dix ans plus tard, l'effectif était tombé à 5 000.

Entre 1961 et 1964, l'usine a subi un important programme de modernisation d'un coût de 4 millions de livres sterling, lorsqu'elle a cessé la production de machines en fonte et a été convertie à la production de machines à corps en aluminium. La célèbre horloge Singer fut démolie en 1963 lors de ces travaux.

Des problèmes financiers et le manque de commandes ont contraint la plus grande usine de machines à coudre au monde à fermer ses portes en juin 1980, mettant ainsi fin à plus de 100 ans de production de machines à coudre en Écosse. L'ensemble de bâtiments a été démoli en 1998.

Ceux qui s'intéressent davantage au processus de production et aux conditions de travail à l'usine de Kilbowie à son apogée voudront peut-être obtenir une copie du film documentaire intitulé « Naissance d'une machine à coudre ». Ce fascinant film de 74 minutes a été réalisé à l'usine en 1934.


https://movingimage.nls.uk/film/1592?search_term=singer%20sewing%20machines&search_fields=Film.*&search_join_type=AND&search_fuzzy=yes

Eh, bien ! quelle saga ! intéressant ! merci Pascal (et Parisienne) pour ce récapitulatif historique.

J'ai cette manivelle sur la N°1 qui est la plus récente, sur le socle à 3 pattes rétractables que l'on peut inclure dans une table, mais on ne peut désolidariser la moulinette du volant .... Que de pouvoir s'en servir en portable




Je pensais ce système bidouillé, mais à 2ème vue, non ...

Cet entrainement existait il chez Singer?


Si oui, je pense que cette jeune fut montée avec les restants d'une autre production et vendue pour une portable uniquement

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Les 2/3 efectués hier et le restant ce soir




Cela aura meilleure mine qu'une couleur de "vieux"




La composition de ce support est de 3 essences: du peuplier pour le fond, un carré de pin que l'on peut voir à l'intérieur, encoller d'un carré de chêne de 20 mm d'ép , le tout recouvrant le dessus en 6 mm





Une fois que tout est bon, Singer gravait à l'emplacement d'une charnière: C'est .....

Intéressant, un "Zéro Kill" avant 1890! Ou c'est un apport tardif ou il faut revoir l’étymologie du "OK".
Une autre version propose un "All Correct" avec une phonétique approximative trouvé par des militaires américains... comme le "zéro kill", d'ailleurs, que l'on aurait noté au retour de patrouille.
(Il y a aussi, bien sûr, la version en langue d'Oc des Visiteurs mais c'est, paradoxalement, plus contemporain.)

C'est une très belle boîte!

Je ne pouvais laisser cela sous le tapis, de plus 50% des vis grippées dans les blocs en fonte

"L'eau bénite" du mécano a fait son effet rapidement







Le socle a repris ses couleurs d'origine

Ayant regardé de près, la dépose du volant n'est pas évidente ( un bien grand mot, disons qu'il n'y a pas de goupille)

Je pense qu'il faudrait fabriquer une clef afin de dévisser cette pièce en bout d'arbre





A moins d'avoir une liste de pièces de cette machine ou un éclaté

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J'ai regardé sur la mienne, pas compris comment c'était fichu, renoncé à démonter pour ne pas risquer de casser.

Je pense à ce genre de truc Thierry






Certainement un montage en mécanique trop trop simple pour y prêter attention

J'avais posé la question en 2020 :   "comment démonter un volant de 12K?"

Ton idée de l'outils spécial m'a l'air bonne. Je suivrai le post pour voir si cela fonctionne. J'ai la "12" sous le nez, le démontage du volant n'est plus une priorité mais cela me permettra d'avoir enfin la réponse à cette question toujours posée pour moi...

Je viens de regarder plus près. Je me demande si, dans la position de la photo ci-dessous, en bloquant l'arbre, on n'arriverait pas à deviser le capuchon... s'il se dévisse.


Cette marque semble faire double emploi avec l'autre encoche mais peut être permet elle une meilleure assise pour l'effort sans risque de casser le petit tenon.

Bien vu et bonne déduction sur le principe Simanco

Mais depuis le temps que c'est vissé, la rouille est dans le filetage, et donner un coup de "nerf" au volant afin de débloquer ne sera pas facile, mais j'essaierai quand même ce week end si cela peut m'éviter une clef