Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
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Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Nous allons reprendre un peu l'aventure Peugeot plus en détails avant de passer l'ensemble sur le billard .....Clin d'oeil à Parisienne
https://laventure-association.com/article/machines-coudre-peugeot/
Les machines à coudre Peugeot
De l’acier aux cotonnades
Les quatre frères Peugeot fondent leurs entreprises au début du 19ème siècle sur la commune d’Hérimoncourt. Les deux aînés, Jean-Pierre et Jean-Frédéric, s’associent et transforment le moulin à grains de Sous-Cratet en une fonderie d’acier en 1810.
Les deux cadets, Charles-Christophe et Jean-Jacques, créent une filature de coton à La Chapotte, en aval de Sous-Cratet. Elle démarre modestement en 1805 avec 12 ouvriers. Dès 1808, elle fait travailler 90 fileurs, qui produisent 8 tonnes de filés (ou textile simple) livrés aux fabricants d’Indiennes de Mulhouse. En marge de cette production, un atelier de fonte de broches pour métiers à tisser est également mis en service. En 1813, ils construisent une deuxième filature à Audincourt.
La renaissance d’une marque
Profitant de la vente de certains actifs de Peugeot Frères & Cie, Constant Peugeot, l’un des fils de Jean-Jacques, récupère les machines de fabrication de pièces de machine textile et l’usine de Sous-Roche. Il fonde en 1830 la société « Constant Peugeot & Cie » pour fabriquer des pièces pour métiers à tisser (une activité qui existait en marge de l’entreprise de son aïeul). L’affaire de Constant se développe énormément et sa renommée passe les frontières puisque la maison Constant Peugeot & Cie exporte dans toute l’Europe : c’est la branche Peugeot la plus en vue du moment. Ce succès tient à plusieurs facteurs : un savoir-faire technique assuré, une main d’œuvre efficace et une conjoncture économique favorable qui porte les marchés textiles et par conséquent la mécanisation des usines.
La fin des textiles
La mort de Jean-Jacques (en 1818) et de Charles-Christophe (en 1819), tous deux emportés par le typhus, compromet l’avenir de la société « Peugeot Frères & Cie ». Les héritiers, trop jeunes et inexpérimentés, ne peuvent faire face aux différentes crises, financière ou familiale. Le verdict est sans appel, le 6 novembre 1837, l’affaire est déclarée en faillite. Pourtant cette branche ne meurt pas, et, moins de trois ans plus tard, Constant Peugeot la fera renaitre sous une autre forme…
La machine à coudre
Dans les années 1850, la maison Constant Peugeot & Cie s’intéresse à une nouveauté : la machine à coudre. Cette étude est sage et raisonnée puisque dans la lignée de la production traditionnelle d’équipements de machines textiles.
Le premier modèle de machine à coudre est lancé en 1867, et obtient la reconnaissance dès 1876 puisque les modèles de machines à coudre Peugeot remportent la médaille d’or de l’Exposition universelle de Paris. Elles viennent concurrencer les Singer, Grover, Wilcox ou Opel. Le mécanisme d’entrainement des machines à coudre est composé d’un double pédalier. A l’époque, certains raillent l’effet douteux de ce mécanisme jugé capable de « donner des sensations par son mouvement doux et régulier ». Exit le double pédalier, Peugeot met au point l’entrainement par un plateau mobile.
Constant est un inventeur qui perfectionne sans cesse ses machines à coudre et ses produits. De nombreux brevets sont déposés dont celui de 1869 plaçant verticalement la bobine et celui de 1878 pour le Bâti de Salon, dit Guéridon. Cette même année, l’usine prend une ampleur considérable et emploie 700 personnes, toutes activités confondues.
De Constant Peugeot & Cie à Peugeot Frères (1908-1939) en passant par Japy & Cie (1897-1908)
Depuis la mort de Constant Peugeot en 1877, et vraisemblablement sous l’impulsion de son gendre et héritier Philippe Japy (Constant et son épouse ayant eu deux filles), la société passe peu à peu sous le giron Beaucourtois (la société JAPY est basée à Beaucourt, près de Belfort). La raison sociale de l’entreprise change et devient Peugeot Japy & Cie.
Quelques années plus tard, en 1908, les Fils de Peugeot Frères reprennent l’activité machine à coudre. Dès lors, le Lion apparait sur le bâti et le corps des machines. A partir de 1920, les machines peuvent être équipées, sur demande, d’un moteur électrique. En 1929, le premier modèle totalement électrique fait son apparition.
La production cessera, comme beaucoup d’autres, à l’aube de la seconde guerre mondiale.
Plus de précision ci dessous sur la production
http://needlebar.org/nbwiki/index.php/Les_Machines_%C3%A0_Coudre_de_MM._C._Peugeot_%26_Compagnie_d'Audincourt_(Doubs)
Les Machines à Coudre de MM. C. Peugeot & Compagnie d'Audincourt (Doubs)
L'Exposition de MM. C. Peugeot et Cie comprenait : 1. Plusieurs spécimens de la machine à coudre dont ils sont les inventeurs, variant de calibre suivant la nature des emplois auxquels ils sont destinés; 2. une surjeteuse, d'un nouveau système applicable à la couture des gants.
Nous dirons, aussi complètement que possible, les mérites spéciaux de ces excellentes couseuses.
Quand MM. C. Peugeot et Cie ont créé leur machine à coudre, pour laquelle ils sont brevetés, leur but a été d'en faire le résumé de tous les perfectionnements connus. La simplicité du mécanisme, la qualité supérieure des matières employées dans sa fabrication ont fait rapidement son succès.
Il est vrai que quand ils ont entrepris la construction de cette machine, MM. C. Peugeot et Cie étaient dans les meilleures conditions pour arriver à une réussite certaine, car leur établissement, fondé depuis 1830, pour la production des broches et pièces détachées de filatures et dont nous exposerons l'importance plus loin, mettait à leur disposition un outillage qui devait considérablement faciliter leur tâche, joint surtout à l'esprit d'initiative et de progrès dont ils avaient déjà donné d'éclatantes preuves et qui devait se reproduire dans cette nouvelle entreprise.
Aussi peut-on estimer que leur machine à coudre à navette, machine essentiellement française, possède des qualités rares qu'il nous sera aisé de faire ressortir en passant en revue les principaux organes qui la composent.
La navette est tout à la fois légère et solide et disposée pour que le frottement n'existe pas en dessous et de manière à contenir plus de fil que toute autre; avec ce point important que ce fil ne passe que dans un seul trou.
L'entraînement s'effectue avec régularité, grâce à ce que l'aiguille Peugeot étant bien entourée par le presseur, il n'y a aucun soulèvement des tissus, même les plus légers.
L'aiguille se pose avec facilité au moyen d'un calibre fixant la hauteur. L'écrou qui serre l'aiguille la maintient toujours plus droite que dans les systèmes où la vis est de côté.
La tête de la machine qui, ordinairement, ne présente qu'un espace assez restreint entre le bras de la machine et le porte aiguille, est, au contraire, très élevée dans la couseuse Peugeot et peut ainsi permettre le passage aux étoffes les plus volumineuses.
Les frottements sont supprimés et non seulement la navette ne frotte pas en dessous comme nous venons de le dire, mais encore les galets au-dessus du manchon excentrique fonctionnent avec rapidité et sans s'appuyer au fond; du reste le manchon fait d'une seule pièce, oblige la navette et l'aiguille à toujours s'accorder pour former le point.
Enfin pour résumer quelques autres perfectionnements, rappelons que l'entraînement porté en avant permet de monter sur les coutures; que le bâti est solide et muni d'un volant assez lourd pour donner une forte impulsion à la roue et adoucit considérablement le fonctionnement de la machine; que la corde est munie d'un petit cube permettant de la raccourcir à volonté, indépendamment de l'avantage qu'elle présente d'être placée à l'extérieur du volant et de pouvoir facilement être posée sans danger de se prendre les doigts. Au surplus, pour faciliter l'intelligence de ce que nous venons de dire, nous donnons ci-contre deux dessins de la machine Peugeot.
Machine Peugeot vue de face, vue renversée
La maison Peugeot a ajouté depuis deux ans environs, aux nombreux perfectionnements qui caractérisaient déjà ses machines, l'application d'un nouveau système de pédales brevetées, dites pédales balancières, supprimant toute fatigue et très recherchées par les dames. Ces nouvelles pédales, qui jouissent d'un succès grandissant chaque jour, ont l'inappréciable avantage de fonctionner par un mouvement alternatif des pieds, semblable à celui de la marche, ce qui donne une très grande puissance d'entraînement tout en rendant le travail beaucoup plus aisé qu'avec les ancienne pédales.
Reste un mot à dire au sujet des guides qui, par leur grande variété, suppriment la préparation à la main pour ourler, rabattre, former le pli russe, froncer, bouillonner, soutacher et ouater.
MM. Peugeot et Cie ont aussi exposé une machine à gants, cousant à 1 et 2 fils, faisant admirablement le point de surjet, et très remarquable par sa légèreté, sa simplicité et sa gracieuseté.
MM. Peugeot et Cie fabriquent leur machine à coudre en trois grandeurs ou calibres, qui répondent à divers usages; ainsi, le calibre n˚ 2 est plus particulièrement destiné aux familles, lingères, casquetiers, couturières, corsetières, tailleurs, etc; le calibre n˚ 3 convient aux tailleurs, aux chapeliers, aux cordonniers, aux fabriques d'équipements militaires, etc., quant au calibre n˚ 4, il s'emploie surtout pour cordonnerie forte, sellerie, sacs, bâches, voiles de navires, etc. Machines Peugeot n˚ 2, n˚ 3, n˚ 4
Quant au calibre n˚ 1, dont nous n'avons pas encore parlé, c'est la machine à main pour famille, pouvant accomplir l'universalité des travaux de couture d'un ménage.
Les machines Peugeot sont fabriquées à Audincourt (Doubs) dans un vaste établissement dit: Usine-sous-Roche, appartenant à la Société Constant Peugeot et Cie.
Cette usine, dont nous donnons une vue ci-dessus, a été fondée en 1830 par MM. Peugeot et Cie, pour la fabrication des broches et pièces détachées pour filatures. Commencée dans de modestes proportions, elle s'est développée successivement au point de compter dans sa clientèle toutes les maisons importantes de France, tant dans la construction que dans la filature, y compris les quatre grands constructeurs de l'Alsace. Cette clientèle s'est étendue aujourd'hui à tous les pays où il existe des filatures.
L'Usine-sous-Roche comprend: 25 bâtiments dans lesquels existent au moins 40 ateliers divers, laminoirs, machines à forger, ateliers de construction de machine, aiguiserie, fonderie de fonte et de cuivre, menuiserie mécanique et autres, ateliers contenant une foule de machines toutes spéciales pour la fabrication des cylindres cannelés et autres, des broches et ailettes de filature, pour le coton, la laine, le lin, la soie, etc., et les plates bandes de métiers à filer; en un mot, un matériel permettant de fabriquer annuellement 1,000,000 de broches avec cylindres cannelés et toutes les autres pièces détachées faisant partie du métier.
Tout le groupe des bâtiments est situé au bord du Doubs et à côté du village d'Audincourt, auquel il est relié par un pont créé au frais de la maison.
L'usine est mise en mouvement par quatre turbines de la force chacune de 70 chevaux et par une machine à vapeur de la force de 150 chevaux. Cette dernière sert de moteur auxiliaire quand l'état de la rivière du Doubs, dont les eaux alimentent les moteurs, ne suffit plus, dans les temps de sècheresse, à mettre en mouvement le matériel industriel.
Nous avons été obligé, dans tous les détails qui précèdent, de donner un exposé général des moyens de fabrication employés dans l'Usine-sous-Roche, sans pouvoir faire de division de ce qui est particulièrement affecté à la fabrication des machines à coudre. Mais nous préciserons en détail en ce qui concerne cette partie de la fabrication de MM. C. Peugeot et Cie, qui donnera une idée de son importance, c'est que sur les 700 ouvriers employés dans l'usine, 250 sont exclusivement occupés aux machines à coudre.
La vente des machines Peugeot est confiée, pour la France, à M. L.Sibour à Lyon, 16, quai de Retz.
Pour terminer, nous ne nous arrêterons pas à donner la nomenclature des nombreuses récompenses obtenues par la maison Peugeot dans les expositions depuis sa fondation en 1830, nous croyons utile de rappeler seulement celles qui s'appliquent à leurs machines à coudre.
Cette fabrication n'ayant été créée à Audincourt qu'en 1867, la première exposition dans laquelle figurèrent les machines à coudre Peugeot fut celle de Lyon en 1872 où elles obtinrent une médaille d'or et une médaille d'argent coopérateur.
D'un seul bond, la maison Peugeot se plaçait ainsi au premier rang dans la nouvelle carrière qu'elle venait d'entreprendre. Et ce succès s'affirma encore plus à l'Exposition universelle de Paris en 1878, où, seule, elle obtint simultanément:
Une médaille d'or pour ses machines à coudre française; Une médaille d'or pour ses broches et pièces détachées de filatures; La croix de la Légion d'honneur; Et un diplôme d'honneur du ministère de l'intérieur pour ses institutions diverses en faveur des ouvriers: cité ouvrière, caisse de malades, maison de santé, Société coopérative d'Alimentation pour lesquelles la maison Peugeot a fait preuve de généreux sacrifices et de sage administration, afin de faire participer tous ses ouvriers à la prospérité de son établissement.
Depuis 1878, MM. Peugeot et Cie ont obtenu:
A l'Exposition du Mans, en 1880. Et à Épinal, en 1881, deux diplômes d'honneur. A l'Exposition de Bordeaux, la maison Peugeot a été placée hors concours.
J'en viendrai aux différentes machines et ensembles ensuite
Dernière édition par Pascal le dob le Lun 16 Jan 2023 - 17:59, édité 1 fois
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
En voilà de la bonne lecture .
Merci PASCAL
Impatient de voir la suite .
Au moins ,on est certains que la 3 est plus grande que la 2 .Reste à connaître les tailles pour savoir à qui on a affaire .
On voit régulièrement des Peugeot sur le net et parfois elles paraissent plus grandes ( ou du moins plus longues ) que d'autres. Subtil mais réel si on est attentifs .
Certainement des 3 ou 4 mais difficile à savoir car la ligne est toujours là même .
Seule la 1 est identifiable à coup sûr .
Merci PASCAL
Impatient de voir la suite .
Au moins ,on est certains que la 3 est plus grande que la 2 .Reste à connaître les tailles pour savoir à qui on a affaire .
On voit régulièrement des Peugeot sur le net et parfois elles paraissent plus grandes ( ou du moins plus longues ) que d'autres. Subtil mais réel si on est attentifs .
Certainement des 3 ou 4 mais difficile à savoir car la ligne est toujours là même .
Seule la 1 est identifiable à coup sûr .
Parisienne- Perfusé à l'huile pour machines à coudre
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Je me suis branché sur Peugeot lors du 2ème TDF, 2 sous les yeux, bien obligé de creuser un peu pour connaitre ce fabricant hormis les machines à moudre (café, sel, poivre) outillage et automobile
La N°0 c'est ceci
Sur son tripode
La N°1 c'est cela
Sur son tripode
Sur un piétement à 2 pieds
La N°2 A double pédalier
Avec pédalier simple
La N°3
La N°4
En prime une gantière
La N°1 est très petite, reconnaissable à son lit bombé prenant le galbe du col de cygne, on ne peut pas se tromper dixit Parisienne
La même proportion entre une Bijou n°1 et la n°2
Dimensions du lit de ces machines:
N°1: 230/130 mm
N°2: 300/180 mm
N°3: 355/200 mm
N°4: .................
La N°0 c'est ceci
Sur son tripode
La N°1 c'est cela
Sur son tripode
Sur un piétement à 2 pieds
La N°2 A double pédalier
Avec pédalier simple
La N°3
La N°4
En prime une gantière
La N°1 est très petite, reconnaissable à son lit bombé prenant le galbe du col de cygne, on ne peut pas se tromper dixit Parisienne
La même proportion entre une Bijou n°1 et la n°2
Dimensions du lit de ces machines:
N°1: 230/130 mm
N°2: 300/180 mm
N°3: 355/200 mm
N°4: .................
Dernière édition par Pascal le dob le Lun 27 Fév 2023 - 5:36, édité 3 fois
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Si je suis bien l'historique, "l'Excitante" serait une 4 ???
lachenaude- Tombé dedans quand il était petit
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Non,pas vraiment .
Le double pédalier se retrouve habituellement sur les 2 et je l'ai vu une fois sur une numero 1 (j'en croyais pas mes yeux) .
Mais si on considère que les 2,3 et 4 coexistaient sur la même période,rien n'empêche que le pédalier Excitante n'ait pas été monté dessus .
Je mets de côté la 1 qui ,bien qu'annoncee faisant partie de la gamme ,est plus ancienne .
A la fois par les numéros de série très bas et sa construction un peu archaïque sur certains détails.
Ce qui n'est pas tranché c'est la chronologie entre le pédalier simple et le double .
Suivant ce qu'on lit ,le double serait une amélioration du simple donc plus récent.
Mais le double ayant été interdit ,il aurait été remplacé par le simple ,donc plus ancien .
Ou alors d'abord le simple ,puis le double plus efficace dixit Peugeot .
Finalement interdit et remplacé par le simple qui faisait son retour .
Ou les deux en même temps Selon le choix du client .
Hurtu proposait à la fois un double et un simple ( dit hygiénique !!!).
Dans la famille Peugeot ,il existe aussi une variante de la 0 qui est exclusivement à main .
Un haut de 1 modifié pour accueillir un volant déporté entrainant l'arbre moteur avec une courroie comme les Abeille Hurtu .
Bobineuse en bout d'arbre moteur et socle surbaissé.
Je n'en connais que 2 exemplaires .
Le double pédalier se retrouve habituellement sur les 2 et je l'ai vu une fois sur une numero 1 (j'en croyais pas mes yeux) .
Mais si on considère que les 2,3 et 4 coexistaient sur la même période,rien n'empêche que le pédalier Excitante n'ait pas été monté dessus .
Je mets de côté la 1 qui ,bien qu'annoncee faisant partie de la gamme ,est plus ancienne .
A la fois par les numéros de série très bas et sa construction un peu archaïque sur certains détails.
Ce qui n'est pas tranché c'est la chronologie entre le pédalier simple et le double .
Suivant ce qu'on lit ,le double serait une amélioration du simple donc plus récent.
Mais le double ayant été interdit ,il aurait été remplacé par le simple ,donc plus ancien .
Ou alors d'abord le simple ,puis le double plus efficace dixit Peugeot .
Finalement interdit et remplacé par le simple qui faisait son retour .
Ou les deux en même temps Selon le choix du client .
Hurtu proposait à la fois un double et un simple ( dit hygiénique !!!).
Dans la famille Peugeot ,il existe aussi une variante de la 0 qui est exclusivement à main .
Un haut de 1 modifié pour accueillir un volant déporté entrainant l'arbre moteur avec une courroie comme les Abeille Hurtu .
Bobineuse en bout d'arbre moteur et socle surbaissé.
Je n'en connais que 2 exemplaires .
Parisienne- Perfusé à l'huile pour machines à coudre
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9rimoncourt
Histoire
Hérimoncourt est le berceau de l'entreprise qui est aujourd'hui devenue le Groupe PSA. Le village a été marqué par la présence de la famille Peugeot au moins depuis 1725, date à laquelle un meunier du nom de Jean-Jacques Peugeot est attesté à Hérimoncourt. Deux de ses descendants, Jean-Pierre et Jean-Frédéric Peugeot, installent un moulin hydraulique en 1790 au lieu-dit Sous-Cratet. Ce moulin est utilisé dès 1810 pour des fabrications métallurgiques. Un brevet est déposé en 1818 pour la fabrication de lames de scies.
Le développement des fabriques ouvertes par la famille Peugeot se poursuit pendant tout le xixe siècle. C'est un véritable boom industriel pour le village : les Peugeot ouvrent des fabriques dans différents quartiers (à la Chapotte, au Sous-Cratet et à Terre-Blanche), spécialisées dans le textile et la métallurgie, qui produisent des scies, des ressorts, des buscs de corset, des outils de toutes sortes
L'installation en 1825 d'une première usine Peugeot en dehors d'Hérimoncourt (à Valentigney) ne ralentit pas la croissance des sites d'Hérimoncourt (Terre-blanche ouvre en 1833), mais c'est le début de l'éloignement d'Hérimoncourt pour cette famille d'industriels désormais installée à Valentigney, et qui va ouvrir les années suivantes d'autres usines à proximité, à Beaulieu, Audincourt, Pont-de-Roide, Sochaux-Montbéliard puis dans d'autres régions : à Saint-Étienne, Levallois, Lille notamment
La ville et ses usines sont desservies de 1887 à 1932 par la ligne reliant Audincourt - Seloncourt - Hérimoncourt du tramway de la Vallée d'Hérimoncourt, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique et traction vapeur, qui avait une intense activité de transports de marchandises et servait aux déplacements des ouvriers de la vallée industrielle.
Histoire
Hérimoncourt est le berceau de l'entreprise qui est aujourd'hui devenue le Groupe PSA. Le village a été marqué par la présence de la famille Peugeot au moins depuis 1725, date à laquelle un meunier du nom de Jean-Jacques Peugeot est attesté à Hérimoncourt. Deux de ses descendants, Jean-Pierre et Jean-Frédéric Peugeot, installent un moulin hydraulique en 1790 au lieu-dit Sous-Cratet. Ce moulin est utilisé dès 1810 pour des fabrications métallurgiques. Un brevet est déposé en 1818 pour la fabrication de lames de scies.
Le développement des fabriques ouvertes par la famille Peugeot se poursuit pendant tout le xixe siècle. C'est un véritable boom industriel pour le village : les Peugeot ouvrent des fabriques dans différents quartiers (à la Chapotte, au Sous-Cratet et à Terre-Blanche), spécialisées dans le textile et la métallurgie, qui produisent des scies, des ressorts, des buscs de corset, des outils de toutes sortes
L'installation en 1825 d'une première usine Peugeot en dehors d'Hérimoncourt (à Valentigney) ne ralentit pas la croissance des sites d'Hérimoncourt (Terre-blanche ouvre en 1833), mais c'est le début de l'éloignement d'Hérimoncourt pour cette famille d'industriels désormais installée à Valentigney, et qui va ouvrir les années suivantes d'autres usines à proximité, à Beaulieu, Audincourt, Pont-de-Roide, Sochaux-Montbéliard puis dans d'autres régions : à Saint-Étienne, Levallois, Lille notamment
La ville et ses usines sont desservies de 1887 à 1932 par la ligne reliant Audincourt - Seloncourt - Hérimoncourt du tramway de la Vallée d'Hérimoncourt, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique et traction vapeur, qui avait une intense activité de transports de marchandises et servait aux déplacements des ouvriers de la vallée industrielle.
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Très chouette post, belle recherche ! merci Pascal ! je le relirai plus en détail quand le calme sera de retour, il faut bien que je me garde quelque lecture pour le soir
Et encore un bel ensemble à retaper, dirait-on ? j'aime la table avec ses décors.
Et encore un bel ensemble à retaper, dirait-on ? j'aime la table avec ses décors.
Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Belle machine avec elle aussi cette petite excroissance sur le lit à droite dont j'ignore toujours la fonction ( bon j'ai pas trop bossé dessus non plus)
Pascal ,on compte sur toi pour trouver .
Si besoin de photos ,j'ai plusieurs têtes de numéro 2 .
C'est quoi le numéro de série de celle là ?
Pascal ,on compte sur toi pour trouver .
Si besoin de photos ,j'ai plusieurs têtes de numéro 2 .
C'est quoi le numéro de série de celle là ?
Parisienne- Perfusé à l'huile pour machines à coudre
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Joie , alléluiaParisienne a écrit:Belle machine avec elle aussi cette petite excroissance sur le lit à droite dont j'ignore toujours la fonction ( bon j'ai pas trop bossé dessus non plus) ....
C'est quoi le numéro de série de celle là ?
Juste une idée : Cette excroissance ne servant pas à empêcher la machine de s'enfoncer sur sa table, ne serait -elle que pure esthétique pour faire "raccord" avec le volant, éviter une droite sur une courbe ?????
Merci
Rj2
Rj2- Tombé dedans quand il était petit
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Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Je n'ai pas dézinguer l'ensemble que les questions fusent, ça ne traine pas
Ce soir c'est fait
@ Parisienne: n° 77 030 .... Plaques grippées 3 mm....dimensions du sommier : 305/ 180 de largeur
@ Parisienne, Rj2, Simanco l'excroissance ne sert qu'à protéger les doigts le long du volant afin de ne pas se les faire avaler
Explications: les rebords de la table sont suffisants, mais vous devriez savoir que rare sont les machines reposant sur le plateau, des cales s'y trouvent en cuir ou autres pour avoir horizontalité suite au système de basculement , c'est le cas ici, l'excroissance ne touche donc pas la table
Après le piétement d'enfer tournicoté d'enfer, le plateau promet, foie de Cabot, oui la frontière des casques à pointe n'est pas loin
Ce n'est pas beau, mais la curiosité ne me lâche pas, un petit coup de chiffon avant restauration pour y voir clair
Intérieur plaqué chêne, l'extérieur placage avec de la loupe, de quoi????, je n'en sais rien mais c'est magnifique
Après dépose de la bobinette, en dessous, enfin un petit bout de coloris naturel d'époque que je peux vous faire découvrir, rien à voir avec les teintes de vieux d'aujourd'hui ..... Combien de fois vous l'avoir dit
Niveau marqueterie, c'est la 1ère fois que j'en vois une aussi fine, j'en ai déjà fait plus d'une fois, mais là, c'est sublime.... Et cela ne manque pas de pixels dixit Simanco
Lisez bien la graduation : 8 MM sans oublier le vert et le rouge comme sur tous les plateaux allemands
Le temps aussi permet d'agglutiner pas mal de "miasse" entre (....)
Afin de me motiver je vais commencer par la table que j'adore, le piétement moins pour le travail, tête ensuite servira de cerise sur le gâteau
Il y a du pain sur la planche mais ça va le faire
Ce soir c'est fait
@ Parisienne: n° 77 030 .... Plaques grippées 3 mm....dimensions du sommier : 305/ 180 de largeur
@ Parisienne, Rj2, Simanco l'excroissance ne sert qu'à protéger les doigts le long du volant afin de ne pas se les faire avaler
Explications: les rebords de la table sont suffisants, mais vous devriez savoir que rare sont les machines reposant sur le plateau, des cales s'y trouvent en cuir ou autres pour avoir horizontalité suite au système de basculement , c'est le cas ici, l'excroissance ne touche donc pas la table
Après le piétement d'enfer tournicoté d'enfer, le plateau promet, foie de Cabot, oui la frontière des casques à pointe n'est pas loin
Ce n'est pas beau, mais la curiosité ne me lâche pas, un petit coup de chiffon avant restauration pour y voir clair
Intérieur plaqué chêne, l'extérieur placage avec de la loupe, de quoi????, je n'en sais rien mais c'est magnifique
Après dépose de la bobinette, en dessous, enfin un petit bout de coloris naturel d'époque que je peux vous faire découvrir, rien à voir avec les teintes de vieux d'aujourd'hui ..... Combien de fois vous l'avoir dit
Niveau marqueterie, c'est la 1ère fois que j'en vois une aussi fine, j'en ai déjà fait plus d'une fois, mais là, c'est sublime.... Et cela ne manque pas de pixels dixit Simanco
Lisez bien la graduation : 8 MM sans oublier le vert et le rouge comme sur tous les plateaux allemands
Le temps aussi permet d'agglutiner pas mal de "miasse" entre (....)
Afin de me motiver je vais commencer par la table que j'adore, le piétement moins pour le travail, tête ensuite servira de cerise sur le gâteau
Il y a du pain sur la planche mais ça va le faire
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Excellente explication à laquelle je m'apprêtais à adhérer mais pour cela,j'aurais posé la question de savoir dans quel sens est sensé tourner le volant .
Si c'est en sens inverse des aiguilles d'une montre alors oui ,au lancement de la machine ,avant que le pédalier ne prenne le relais, vu la position très basse du volant ,on pouvait se coincer les doigts
En revanche ,sur la 1 ,ce bossage est décalé et ne peut assurer cette fonction .
J'ai regardé et la machine tient très bien sans lui alors que les cames sont très près du bord .
Bien des mystères encore sur ces bécanes.
Si c'est en sens inverse des aiguilles d'une montre alors oui ,au lancement de la machine ,avant que le pédalier ne prenne le relais, vu la position très basse du volant ,on pouvait se coincer les doigts
En revanche ,sur la 1 ,ce bossage est décalé et ne peut assurer cette fonction .
J'ai regardé et la machine tient très bien sans lui alors que les cames sont très près du bord .
Bien des mystères encore sur ces bécanes.
Parisienne- Perfusé à l'huile pour machines à coudre
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Cette question de rotation je me la suis posée aussi, mais une protection sert aussi pour les plus cons que la moyenne, tout le monde ne sait pas dans quel sens tourne une MàC même aujourd'hui en 2023
Une MàC à l'époque se trouvait dans une pièce à vivre généralement, il y a aussi les enfants aimant bien pédalier pendant que Maman est absente
Vous ne l'avez pas fait lorsque vous étiez petit, moi si, sur celle de ma Grand Mère, lorsque vous apprenez à pédaler avant d'être syncro, la MàC va bien souvent en marche AR
Je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin le déplacement de cette excroissante vers le volant
Par contre sur la N°1 je n'en vois aucun intérêt, mis à part tenir cette langue de chat afin de redescendre la machine doucement sans oublier de la maintenir par le col de cygne
Une MàC à l'époque se trouvait dans une pièce à vivre généralement, il y a aussi les enfants aimant bien pédalier pendant que Maman est absente
Vous ne l'avez pas fait lorsque vous étiez petit, moi si, sur celle de ma Grand Mère, lorsque vous apprenez à pédaler avant d'être syncro, la MàC va bien souvent en marche AR
Je pense qu'il ne faut pas chercher plus loin le déplacement de cette excroissante vers le volant
Par contre sur la N°1 je n'en vois aucun intérêt, mis à part tenir cette langue de chat afin de redescendre la machine doucement sans oublier de la maintenir par le col de cygne
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Oui ,langue de chat ou plutôt "langue au chat" sur ce coup. Là ....:-)
Parisienne- Perfusé à l'huile pour machines à coudre
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
J'étudie depuis hier cette question collatérale au sujet, bien que... Je pense toujours à un travail fait par le fondeur pour aider sa production à s'adapter au travail des divers artisans qui feront des tables en bois de forme différente.
(dans notre cas "l'oreille" améliore bien la tenue au niveau de la poussée produite par le volant)
Cela me fait penser aux améliorations portées sur les premières machines de type Tshiemer ou autre qui ne tenaient pas posées sur une table de mécanicien et qui rapidement se trouvaient pourvues d'une amélioration portée en fonderie pour qu'elles disposent de trois ou quatre pieds sous leur socle.
(dans notre cas "l'oreille" améliore bien la tenue au niveau de la poussée produite par le volant)
Cela me fait penser aux améliorations portées sur les premières machines de type Tshiemer ou autre qui ne tenaient pas posées sur une table de mécanicien et qui rapidement se trouvaient pourvues d'une amélioration portée en fonderie pour qu'elles disposent de trois ou quatre pieds sous leur socle.
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Simanco33 a écrit:
(dans notre cas "l'oreille" améliore bien la tenue au niveau de la poussée produite par le volant)
Pensant que la machine tourne dans le sens des aiguilles d'une montre.... Clément pourra nous en dire plus à ce sujet
Cela voudrait dire qu'avec la traction du pédalier la machine aurait tendance à faire le style "dragster" à se soulever et que la languette de 15 gr ferait contre poids sur l'avant
Mais si l'on regarde la photo ci dessous, l'axe du volant se situe à 50% du côté AV de la machine par rapport à l'axe du sommier
La bécane pèse 10,500 KG sans la bobine, un bourrin sur le pédalier ?????
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Je me suis remis un peu là dessus ce soir, parfois c'est nerveux
Regardez la bobineuse, c'est sa position sur le plateau, maintenue par 2 vis tête bombée fendue, idem la N°3 de Clément
Une fois retournée , on aperçoit des fraisages pour des vis
Que doit on penser??
Y aurait il une autre machine avant dont on se servait de cette bobineuse, ou y aurait il un Louis XV s'étant planté dans le fraisage sur toute la série ????
A vous lire là dessus
En mettant un peu en route le chiffon magique
Le rouge, le vert, ne manquent pas, je sens bien le résultat à venir
Regardez la bobineuse, c'est sa position sur le plateau, maintenue par 2 vis tête bombée fendue, idem la N°3 de Clément
Une fois retournée , on aperçoit des fraisages pour des vis
Que doit on penser??
Y aurait il une autre machine avant dont on se servait de cette bobineuse, ou y aurait il un Louis XV s'étant planté dans le fraisage sur toute la série ????
A vous lire là dessus
En mettant un peu en route le chiffon magique
Le rouge, le vert, ne manquent pas, je sens bien le résultat à venir
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Bonjour,
Cette machine ressemble beaucoup à la mienne.
Je tourne le volant dans le sens des aiguilles d'une montre (l'inverse des Singer)
J'avais aussi dû cogiter par rapport à la bobineuse qui n'était pas montée sur la machine mais était dans le lot des accessoires
A cause des trous fraisés sur le dessous, j'avais déjà commencé à fabriquer une charnière pour fixer la bobineuse que je pensais devoir rendre basculante. Mais il n'en est rien
Ces trous fraisés ne servent à rien sur cette machine
La poulie de la bobineuse doit être accolée au volant de la machine afin de pouvoir permuter la courroie sur l'une ou l'autre poulie
Pour enlever la courroie de la machine, pas besoin de démonter la bobineuse, il suffit de basculer la machine afin de créer l'espace nécessaire pour passer la courroie
Cette machine ressemble beaucoup à la mienne.
Je tourne le volant dans le sens des aiguilles d'une montre (l'inverse des Singer)
J'avais aussi dû cogiter par rapport à la bobineuse qui n'était pas montée sur la machine mais était dans le lot des accessoires
A cause des trous fraisés sur le dessous, j'avais déjà commencé à fabriquer une charnière pour fixer la bobineuse que je pensais devoir rendre basculante. Mais il n'en est rien
Ces trous fraisés ne servent à rien sur cette machine
La poulie de la bobineuse doit être accolée au volant de la machine afin de pouvoir permuter la courroie sur l'une ou l'autre poulie
Pour enlever la courroie de la machine, pas besoin de démonter la bobineuse, il suffit de basculer la machine afin de créer l'espace nécessaire pour passer la courroie
Clement68- Toujours une burette à portée de main
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Localisation : Alsace
Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Le bobineur (neuse) avait la même caractéristique bizarre sur la N°1. Il faudrait trouver le chaînon manquant, celui ou les trous fraisés servaient à quelque chose...
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Localisation : Bordeaux
Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Si on reprend l'historique au dessus de Peugeot
Ce serait les premières machines sorties et fabriquées de chez eux
La N°1 et N°2 seraient sorties en même temps, la N°3 après puisqu'il y a des modifications à l'oeil sur le bloc de tension, la N°4 je ne connais pas à ce jour
Sachant que le souci se trouve sur la N°1-2-3, j'en déduis qu'un Louis XV est passé par là ( cela a du ronfler un moment dans l'atelier )
Ce serait les premières machines sorties et fabriquées de chez eux
La N°1 et N°2 seraient sorties en même temps, la N°3 après puisqu'il y a des modifications à l'oeil sur le bloc de tension, la N°4 je ne connais pas à ce jour
Pascal le dob a écrit:Que doit on penser??
Y aurait il une autre machine avant dont on se servait de cette bobineuse, ou y aurait il un Louis XV s'étant planté dans le fraisage sur toute la série ????
Sachant que le souci se trouve sur la N°1-2-3, j'en déduis qu'un Louis XV est passé par là ( cela a du ronfler un moment dans l'atelier )
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps... tu me diras pour ce "Louis XV"... à part qu'il a les pattes un peu comme moi, je ne vois pas (ou si peu)...
Ce "bobinard" (argotique neutre) est peut être produit par quelqu'un d'autre, le fabriquant de tables qui aurait "recyclé" une pièce existante?
L'hypothèse de l'erreur ne devrait pas me surprendre, non plus : quand je bricole je ne fais que çà! Ces premières machines sont des prototypes un peu "bricolés" tout de même... On voit bien souvent des améliorations toutes simples faire suite juste après la sortie de la machine. La durée des essais devait être courte à cette époque. Chez les constructeurs c'était la couse aux marchés et au brevets! Tout çà est "vu d'ici", l'image est un peu floue...
Ce "bobinard" (argotique neutre) est peut être produit par quelqu'un d'autre, le fabriquant de tables qui aurait "recyclé" une pièce existante?
L'hypothèse de l'erreur ne devrait pas me surprendre, non plus : quand je bricole je ne fais que çà! Ces premières machines sont des prototypes un peu "bricolés" tout de même... On voit bien souvent des améliorations toutes simples faire suite juste après la sortie de la machine. La durée des essais devait être courte à cette époque. Chez les constructeurs c'était la couse aux marchés et au brevets! Tout çà est "vu d'ici", l'image est un peu floue...
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Date d'inscription : 03/08/2019
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Sachant que tu es plus jeune que moi Simanco, je m'aperçois que tu as la mémoire d'un poisson vert
https://lamachineacoudre.forumactif.org/t3599p150-bijou-n1-et-n2-brion-freres-restauration
Ensuite tu as répondu en dessous
Eléphantesque la mémoire du chien de garde
https://lamachineacoudre.forumactif.org/t3599p150-bijou-n1-et-n2-brion-freres-restauration
Ensuite tu as répondu en dessous
Eléphantesque la mémoire du chien de garde
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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Date d'inscription : 06/10/2018
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Deux erreurs se sont glissées dans le raisonnement : le poisson est bleu (Half Blue Moon), j'ai... dix ans de plus et... tiens , j'ai oublié la question?
Pour ce qui est de Louis XVI, petit-fils du XV, je comprends ton affinité pour lui, il était serrurier en même temps que Roi. Il n'aurait jamais, lui, percé des chanfreins du mauvais côté. Je suis sûr, aussi, qu'il aurait aimé les machines à coudre... mais pas comme nous à en perdre la tête!
Pour ce qui est de Louis XVI, petit-fils du XV, je comprends ton affinité pour lui, il était serrurier en même temps que Roi. Il n'aurait jamais, lui, percé des chanfreins du mauvais côté. Je suis sûr, aussi, qu'il aurait aimé les machines à coudre... mais pas comme nous à en perdre la tête!
Simanco33- Aficionado de la fonte laquée
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Re: Peugeot N° 2 de Rj2: Restauration et son "aventure"
Dernière édition par Pascal le dob le Sam 21 Jan 2023 - 20:27, édité 1 fois
Pascal le dob- Aficionado de la fonte laquée
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